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| Sujet: Drame d'une nuit, songe d'une vie... Pas l'inverse ?pv Shill Ven 13 Juil - 15:17 | |
| Un parc. Ensemble de verdure rattrapee de facon pitoyalbe par l'humanite comme pour se faire pardonner de lui avoir arracher ses enfants. L'astre solaire s'etait retire dans ses appartements celestes apres cette nouvelle et dure journee de labeur a persuader l'homme que l'existence est ce maginfique present qu'il serat seul a avoir pour l'eternite, il fallait juste oser l'ouvrir pour de pas etre englouti par les tenebres usuels de cette nuit. Les etoiles ne se sentaient pas d'une humeur de montrer leurs pointes illuminees pour se laisser adimirees, adulees par les derniers adorateurs du ciel encore assez fous pour proclamer la vie, la lune elle-meme se vit prive de sa sortie nocturne. Aujourd'hui le chaos pigmentaire etait a son apogee: les bas fonds des enfers faisaient leur entree trimphonante, decapitant toutes couleurs, egorgeant la moindre des formes. Cet endroit dit de detente, ne ressemblait plus a rien, a moins que le neant et l'encre de chine puissent etre qualifies de choses existantes mais surtout agreables... Les grands arbres pleurant leurs feuilles vertes d'un magnifique ete jusqu'a toucher l'herbe grasse et fraiche s'etaient retires, les chemins retrouner par des annes de marches amoureuses ou solitaires n'etait plus rien, seul un bruit de fond signalait la presence du cour d'eau egaillant jour apres jour ce petit lopin de crachoire terrestre. Au milieu de ce cranage pitoyable c'etait pendant longtemps elevee la douce melodie d'une demone. Sa voix enfantine montait toujours plus haut vers le ciel violace, lacere d'orage rose mais rien n'allait plus loin que son regard cristalin de purtee dont l'innonce et la trop bonne conaissance de la douleur du monde se refletaient a l'infini en une hosmose parfaite. Ses cheveux sombre prenaient cette teinte chaude aux lueurs des dernieres clemances du soleil. Grande et toujours plus belle dans cette nouvelle silhouette aux membres d'une finesse dementielle, vetue de facon armaphrodite dans ce baggi noisette et ce debardeur turquoise de toujours. Plus tard la mélodie s’éteignait et la voix déclina. Morphée s’immisçait dans l’esprit de la jeune sirène, ses cristaux se clorent et son enveloppe charnelle devient ce chiffon assoupi qui tomba avec douceur sur l’herbe refroidie par les glaces nocturnes. Sa crinière océanique s’envola un temps pour retomber autour de la gaminerie endormie de ses traits. Elle était tout bonnement magnifique : légèrement repliée sur elle-même, ses douces mains gantées de noir faisaient l’oreille de fortune surélevant sa tête et la protégeant ainsi de l’horripilante chatouille des plantes du sol, véritable lit végétal pour cette enfant de nouveau perdu dans les abysses –sans retour ?- de son esprit à la profondeur fantasmagorique. Son visage enfantin et pur avait de cette quiétude étrange que seul le baume des maux primaires de l’âme avait la bonté d’apporter. Akuma sommeillait donc au milieu de ces plantes, témoins muets et aveugles de sa torpeur.
Dors tant que tu le peux petite démone, Ton ange a jamais projette l’ombre de sa mort sur toi Ta torpeur aura beau te protéger Ton âme aura beau vouloir te garder Toujours il te rattrapera Toujours son doux sourire Te saignera
Bientôt, les cauchemars les plus atroces vinrent troubler ce calme repos. Dans ce rêve idyllique qui l’emportait les images obscènes de sa vie vinrent déformer ce réel songe, les silhouettes rassurantes devinrent semblables à son prénom et les couleurs prirent les cruelles tonalités du deuil, du sang et des pleurs. Actrice passive et pourtant principale de cet acte funeste de sa comique tragédie existentielle, les suppliciants souvenirs du morbide de ses amours écumaient leur rage destructrice en son cœur martyr. Son arrivée goguenarde, victime innocente de l’insouciance, ce corps fumant entre ses mains secouées de spasmes d’effroyable épouvante, les dernières paroles pathétiques avant l’effusion de sang sortant des lèvres de son tendre à la douceur qu’elle avait tant de fois goûté avec volupté puis sa rage, sa haine, sa souffrance, son horreur. Cocktail sentimental déverser par ses larmes, par ses cris. Ensuite, une pluie torentielle fit rage en son pan d’esprit. Tous étaient habillés de noir, tous avaient la mine sombre des jours de désolation polie, quelque uns avaient cette douleur de perdre un être cher dans le regard et elle faisait parti de ses quelques uns. Elle sentait ses yeux, auparavant si joyeux, délirant de souffrance durant toute la brève cérémonie funérère. La boue vient alors sur ses genoux ne pouvant plus la porter, il n’y avait plus personne, les ombres curieuses s’étaient retirées, elle était seule et pleurait sa torture. Ses doigts délicats s’enfonçaient dans la terre meuble, heurtant ses ongles douloureux. La compression de son coeur lui donnait la nausée tout autant que le vertige. Illusion de son visage rassurant et son sourire saint avec cette pointe de tristesse commune à la plupart des acides d’enfance se dessinèrent ensuite pour clore ce tourment du subconscient dont l’assistante mit fin avec un réveil en sursaut, ruisselante de sueur.
Voilà archange déchu Les Dieux te punissent Encore et toujours Jamais tu n’y échapperas Ton châtiment est éternel Et il le restera
J'édites again == Gomen Shi-chan (Ouhaaaaa j'suffixe tout le mondeen ce moment xD) |
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