Shill Evaeron

♫ Nom : Evaeron

♪Prénom : Shill

♫ Sexe : Féminin

♪ Rang : élève (initié)

♫ Age : 16 ans

♪ Element : le vent

♫ Arme : un paquet de cartes d'invoquation, un ruban bleu

♪ Description physique : Shill a des cheveux noirs d’un noir très sombre, presque comme de l’encre. Cependant, une mèche rouge tranche ce voile d’ébène, mèche qui est apparue soudainement une nuit, et dont la jeune fille ne sait expliquer l’origine. Elle attache ses cheveux avec son mythique ruban bleu, qui lui a donné son surnom, et qu’elle utilise dans ses combats, à l’occasion.
Shill a également des yeux bleus. Au fil des années, ils se sont éclaircis, passant d’un bleu assez foncé jusqu’à un bleu ciel. Mais ces derniers temps, ils deviennent étrangement sombres.
Shill a beaucoup grandit, de taille comme d’esprit, depuis son arrivée au pensionnat. Elle n’est plus la frêle et petite fille qu’elle était. Elle a gagnée en force et semble déjà beaucoup moins fragile, malgré son regard qui témoigne en elle un sentiment d’effroi et d’impuissance. Elle sourit également moins qu’avant, ce qui lui donne un air calme et réfléchi, plutôt que l’air d’une fillette excentrique qu’elle avait. Elle continue de s’habiller de blanc et de bleu, ses couleurs de prédilection, et aime toujours autant les robes et les jupes. En effet, elle adore les vêtements d’été, et ne s’en prive pas.

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♫ Caractère : Auparavant, lorsque Shill venait d’arriver au pensionnat, elle était fragile, rêveuse et maladroite. Mais après être montée de deux niveaux, ses proches remarquèrent que son comportement a changé. Les plus réalistes disent que c'est simplement parce qu'elle a grandit; ce qui n'est pas faux d'ailleurs. Mais les sceptiques, qui trouvent ça étrange, s'inquiètent. Shill a l'air de craindre quelque chose, elle est constamment sur ses nerfs même si elle parait calme. Elle est également plus déterminée, plus sûre d’elle, comme si elle sait exactement ce qu’elle fait et qu’elle mesure parfaitement les conséquences de ses actes avant de les faire.

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♪ Histoire : Shill est née dans une grande maison au bord de la mer. Le vent y soufflait fort et sans relâche; les mouettes relevaient le défi d'y voler, les grains de sables tourbillonnaient en d'élégantes arabesques et les vagues écumantes se fracassaient avec violence contre les quelques rochers qui se dressaient devant elles. La fillette adorait courir ou simplement se balader le long de la mer et elle adorait regarder les objets s'envoler sous la force du vent. Un jour, elle découvrit que le vent lui "obéissait", ou plutôt qu'elle le contrôlait un peu. Elle arrivait légèrement à le maitriser, mais elle avait beau s'entrainer sans relâche, son pouvoir ne s'améliorait pas. C'est alors qu'elle découvrit quelques temps plus tard un coffre dans le grenier de sa maison. Celui-ci contenait une vingtaine de cartes. Une lettre avait été enfermée
avec les cartes; elle racontait que ses cartes permettaient à mieux contrôler le vent.

Shill s'entraîna alors avec ses nouveaux objets, et sa maîtrise de l'élément
augmenta très rapidement. Petit à petit, elle arriva à maitriser l’air. Les cartes avaient suffisamment développé le petit germe de pouvoir qui était en Shill. Elle les garda, non seulement parce qu’entre ses mains elles devenaient une arme assez dangereuse, parce que la jeune fille avait encore beaucoup de cartes à découvrir et à maitriser, mais aussi parce qu'elles recelaient quelque chose en plus que Shill découvrait petit à petit.

En effet, quelques temps après son arrivée au pensionnat, elle sentait que deux « présences » avaient trouvés place au plus profond d'elle. L'une de ses présences se réveillait de plus en plus, et elle semblait incroyablement puissante. La jeune fille n'avait donc plus que pour but de devenir plus forte afin de combattre cette chose qui la contrôlait par moment
Mais un événement tragique vint s’ajouter à tous ses malheurs. Un jour, elle comptait appeler ses parents pour leurs annoncer qu'elle venait de monter d'un grade. Cela faisait quelques mois déjà qu'elle ne leur avait plus donner de nouvelles, et elle était impatiente d'entendre à nouveau la voix de sa mère.

Ce fut son père qui décrocha, d'une voix sobre et lasse dela vie.

Lecœur de Shill trembla lorsqu'elle apprit alors, par la voix de celui-ci, que sa mère était gravement souffrante. Elle avait attrapée une maladie étrange, que le médecin-même ne connaissait pas. De plus, les circonstances dans lesquelles elle avait eu ce mal étaient également bizarres : elle se sentait très bien, profitait d’un rayon de soleil pour ranger sa maison, puis soudain, alors qu’elle était dans le grenier, elle s’effondra au sol, victime d’un malaise.
Le docteur avait été on ne peut plus clair : on ne pouvait plus rien faire pour elle.

Son père éclata en sanglot. C'était bien la première fois que Shill l'entendait pleurer. Il lui dit que si elle voulait revenir dire un dernier au revoir, elle pouvait. Mais la jeune fille ne répondit pas, et il comprit qu'elle ne voulait pas voir sa mère dans un tel état, qu’elle préférait garder dans ses souvenirs une image positive de celle-ci. Il la félicita chaudement pour son amélioration dans la maitrise de son pouvoir, et lui demanda de lui promettre d'appeler plus souvent.

Shill accepta, puis elle raccrocha le combiné.

Elle s'adossa au mur, les yeux perdus dans le vide, ses pieds glissants sur le sol, puis finit par tomber lourdement sur le parquet, sans pour autant réagir, comme une poupée sans vie. La présence en elle sembla ricaner, et serra encore plus fort le cœur de la jeune fille qui était déjà opprimé dans l'étau de la tristesse. Elle déposa ses mains sur l’endroit présumé de celui-ci, et rentra sa tête entre ses genoux. Des larmes coulèrent dans un flot continu, mais ne la soulagèrent pas. Au contraire, elles ne faisaient qu’accentuer cette douleur qui refusait de la quitter.

Désormais, plus rien ne l'attachait à sa maison. Désormais, sa seule et véritable quête devenait claire : combattre le mal qui la dévorait, devenir plus forte, et surtout, ne plus jamais laisser un de ses proches mourir, alors qu’elle aurait pu faire quelque chose.

La présence se rendormit alors, à coté de sa sœur, comme satisfaite ; et la culpabilité rongeait à présent le cœur de Shill.