Guidée par son instinct [libre!!!Venez venez!!!]

Selphira se réveilla en sursaut dans ses couvertures trempes.La sueur perlait sa peau laiteuse et ses vêtements collaient contre son corps.Elle se redressa lentement dans son lit et leva les yeux vers la fenêtre de sa chambre.Les gouttes de pluie martelaient la surface vitrée qui était embuée par le froid.Pourtant,l'été s'était engagé depuis un bon mois.L'obscurité créer par les nuages surprit la jeune femme.C'était un matin brumeux,accentué par l'orage qui planait au dessus du pensionnat.Un frisson la parcouru et elle attrapa un pantalon de cuir noir.Son chandail préféré trônait sur une chaise non loin de là.Elle sautilla pour aller le chercher et l'enfila rapidement.Avant de sortir de la petite pièce,elle prit ses bottes et une veste.Pendant qu'elle trottait dans le couloir,elle chaussait ses pieds et s'habillait de la veste.Elle arriva enfin à aux lourdes portes qui donnaient sur la cour.La jeune lève-tôt poussa le double battant et s'engagea dans l'embrasure qui menait à l'extérieur.Submergée par la pluie,elle ne broncha pourtant pas.La sueur qui avait recouvert son visage angélique laissa rapidement place à l'eau de pluie.Elle s'engouffra lentement dans les ténèbres orageuses qui apparaîssaient devant elle.Elle se maudit alors de ne pas avoir emporté d'imperméable.

Cela faisait plusieurs jours qu'elle était de retour au pensionnat et la vie continuait,la vie...,celle qui ne s'était pas préoccupée de la jeune femme troublée.Quelques élèves avaient eu la politesse de venir la voir pour lui demander comment elle allait.Chaque fois,elle répondait la même chose:

"Tant que les dieux ne m'abandonneront pas,j'irai pour le mieux!"

Cette phrase mystérieuse en laissait plusieurs perplexes.Selphira avait perdu un peu de cette énergie qui émanait d'elle autre fois.C'était sûrement à cause de son bien aimé qui lui avait fait trop voir de mauvaises choses.Pourtant,ces paroles déprimantes étaient prononcées avec une telle gaieté qu'on avait aucun mal à croire qu'elle s'en était remis.Heureusement pour elle,son ton joyeux était réel,elle s'était promis de ne plus joué le jeu du mensonge.Ce petit brin de femme avait démontré qu'elle faisait recourt d'un courage et d'une force mentale titanesque.Plusieurs l'avaient questionné à propos de sa nouvelle épée.Évidemment,elle n'avait pas pu combler leur curiosité puisqu'elle ne devait pas parler du Pheonix et de toute l'histoire la concernant.D'autres lui avaient demander où avait-elle laissé son ancienne arme et elle n'avait pu que soupirer en signe de réponses.Certaines langues de vipère faisaient toujours courir de fausses rumeurs à son sujet,malgré qu'elle en aie remise à leur place plusieurs d'entre elles.

Sur ces pensées,Selphira caressa doucement l'étau contenant son objet le plus précieux.L'épée du pheonix regorgeait d'un pouvoir immense que la jeune femme ne pouvait se permettre de renier.À chaque pas,ses bottes de cuir effectuait un crissement sur l'asphalte mouillée.Le dernier qui se fit entendre avant qu'elle ne commence à marcher dans l'herbe,la fit grimacer.C'était le plus aigu qui avait retenti jusqu'alors.L'herbe fraîche de pluie semblait plus verte à cet instant.La jeune femme se mit à se demander ce qu'elle faisait dans la cour à une heure si matinale,alors que le froid lui glaçait le sang.Elle en conclut que son instinct l'avait de nouveau guider là.Ce même instinct qui ne s'était jamais trompé,ce même instinct qui l'avait toujours mené vers son destin.Pourtant,elle ne voyait rien à cet instant qui pourrait être un signe.La redoutable guerrière était seule dans ce paysage pluvieux.Le seul bruit qui venait brisé le silence pénétrant était celui des gouttes d'eau qui tombaient dûrement sur le sol.Elle se dirigea alors vers un arbre,consciente que si la foudre s'abbatait,elle serait gravement touché.Ce même gros arbre qui l'avait toujours acceuilli entre ses branches,lors de pluie ou pour la protéger d'un soleil plombant.Elle se laissa tomber contre son tronc et glissa jusqu'à ce qu'elle se retrouve assise dans l'herbe mouillée.Trempée jusqu'à l'os,elle commença à frissonner.Son instinct s'était-il trompé pour la première fois?Non,comment pouvait-il?

Ses yeux finirent par se fermer tous seuls.La fatigue était encore présente malgré le long sommeil qui l'avait emporté la veille.La dernière chose qu'elle put capter fut des bruits de pas se rapprochant d'elle.Elle se débattit contre le sommeil mais en fut incapable.Ses paupières se fermèrent doucement et on ne pouvait plus apercevoir ses magnifiques yeux marrons.Ses cheveux noirs corbeaux étaient collés contre sa peau mais entreprenaient de sècher.Elle eu un sommeil court et sans rêve qui se termina à l'instant qu'elle entendit une voix résonnée.Elle rouvrit les yeux et vit une silhouette penchée sur elle.Elle finit par réussir à distinguer une personne qui semblait s'inquiéter sur son sort.

-Je ne suis pas morte,si c'est ce que vous croyez,murmura-t-elle simplement à l'être devant elle.


[HJ:Petit RP,je sais,j'avais envie d'en commencer un sans avoir réellement l'inspiration pour,je promets de faire mieux pour ma prochaine réponse.]

Aro Sirque regarda par une fenêtre qui donnait sur la cours arrière de la pension. Il venait tout juste d'arriver et de déposer ses biens matériels dans sa chambre. Son long voyage était maintenant fini. Il n'avait pas envie de se coucher et avait donc entrepris de visiter son nouveau domicile.
Lui qui avait vécu toute sa vie dans un cirque, il était un peu déçu du manque de vie de ce lieu. Remarque, vers 4 heures et 5 heures du matin, il ne pouvait pas espérer grand chose. Il s'adossa au mur face à la fenêtre et contempla le tableau qui venait de se former sur sa rétine. Le contraste entre les briques d'allure artificielles et morne et l'arbre dans la cours verdoyante (quoique un peu triste vue le temps qu'il faisait dehors) Lui arracha un sourire d'admiration. Puis une fille apparue dans le décore. Il trouva étrange que quelqu’un puisse sortir dehors à une heure pareille par un temps pareille et vêtu ainsi. Quelqu’un qui agit ainsi ne peut tout simplement pas être une personne heureuse...

Aro n'avait jamais aimé la tristesse. Il trouvait se sentiment stupide et inutile. Lorsque l'on a plus envie de se battre, on se met à pleurer. C'est dure comme vision... mais d'un certains sens... c'est un peut vrai...
Bref ne pouvant se résigner à ne rien faire, Il ouvrit la fenêtre et sorti par celle ci et marcha vers la fille aux cheveux de jais. La pluie continuait de tomber, Mais le vent s'était tu. Elle était apparemment juste un peu plus jeune que lui. Aro replaça son chapeau pour le protéger de la pluie. Il s'arrêta et observa la réaction de la fille étendu au pied de l'arbre.

Il n'attendit pas longtemps.

(-Je ne suis pas morte, si c'est ce que vous croyez)

Réaction plutôt prévisible. Mais il ne voyait pas se qu'il pourrait dire en guise de réplique. Il remarqua alors qu'elle était pauvrement vêtue vue la rudesse de la température. Il la contourna légèrement et s'adossa à l'arbre et répondit dans le même ton que celui de la fille.

-Je vois bien que tu n’es pas morte... Mais je vois bien que tu es seule au bon milieu d'une cours alors qu'il pleut des cordes... j'ai bien le droit de m'inquiéter un peu... non? À moins qu'il est dans tes habitudes de venir ici pour attraper des rhumes.

Il regarda la fille et attendit sa réaction.

[Hj: Je sais que c'est un peu tard pour poster... quand même cinq mois que c'est sortie^^ mais si tu veux continuer ton sujet ce serais bien j'attends ton post]