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| Quand le passé remonte | |
| | Auteur | Message |
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Ayame Shima
Nombre de messages : 47 Age : 32 Age Virtuel : 16 ans Arme : un lasso/une petit poignard Petit(e) copin(e) ? : Mon Hiro que j'aime plus que tout!!! Date d'inscription : 22/11/2006
°¤_ Infos _¤° Vie: (100/100) Elément: feu Magie: (160/200)
| Sujet: Quand le passé remonte Jeu 21 Juin - 12:47 | |
| Le soleil était maintenant couché depuis quelques heures et seule la faible lumière qu'offrait une lune à moitié dissimulée par des nuages à peine visible éclairait l'étrange fête foraine endormie par cette nuit silencieuse à des allures lugubres. C'est cette nuit qu'Ayame sortit d'un sommeil agité, comme attirée par cet endroit qu'en temps normal elle détestait. Elle s'était levé et était sortie sans prendre le temps de se vêtir, un regard inexpressif, une démarche presque marginale. Ses bras se balançaient devant...derrière... Elle était encore consciente mais elle n'avait pas le contrôle de son corps. Celui-ci agissait seul, sans qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit. Elle traversa des rues heureusement désertes dans une nuisette rouge, le vent s'engouffrant dans ses longs cheveux opalin jusqu'à s'arrêter brusquement. Elle leva machinalement la tête et eut soudain un mouvement de recul en voyant l'endroit où son corps l'avait guidé... Une fête foraine... mais vide, des manèges qui ont perdu leur lumière. Plus de musique, ni de rire... pas même le son d'une voix idiote de clown... Rien qu'un silence brisé par quelques grincements de manèges. Mais soudain, un autre bruit vint aux oreilles de la jeune albinos... des bruits de pas... mais elle connaissait cette démarche. Elle ne lui rappelait pas que de bons souvenirs. Puis un rire féroce, cruel. Et un coup de feu qui semblait partir dans sa direction... Mais Ayame ne sursauta pas, la balle vint s'ancrer profondément dans l'une des nacelles d'une grande roue. Elle se retourna lentement et aperçut un jeune homme ayant vieillit beaucoup trop tôt aux yeux petits et vifs, dénué de pilosité. Il eut un sourire presque pervers auquel elle répondit par un regard farouche. Mais il n'était pas seul... Derrière elle, se trouvait un garçon de son âge, aux cheveux noir de jais et aux yeux presque blancs. Elle regarda à droite et à gauche, des figures familières l'entouraient, elle les reconnaissait tous... Et tous lui procuraient une sensation de mal-être grandissant. Sans perdre ses yeux farouches et déterminés, elle les regarda tous même si elle sentait un léger frisson de peur l'envahir... Ils se rapprochaient tous d'elle, l'empêchant de s'échapper. Elle leva ses avant-bras, ferma les yeux, respira profondément et des boules de feu se formèrent au creux de ses paumes de mains et elle les lança sur ses anciens compagnons du trafic d'armes. Les boules atteignirent leurs cibles, des hurlements déchirèrent le silence nocturne. L'élémentariste continua de jeter des boules jusqu'à en être épuisée. Ils étaient trop nombreux et elle n'avait pas assez de force pour tous les combattre sauf si elle voulait en mourir elle-même. Lorsqu'elle sentit ses forces la quitter, elle cessa d'attaquer et tomba à genoux sans trop pouvoir croire qu'elle était encore aux mains de ceux avec qui elle avait passé les pires années de sa vie alors qu'elle aurait pu s'en passer... Elle était à bout de force mais sentait qu'ils se rapprochaient, leurs ombres peu rassurantes l'encerclaient jusqu'à cacher la pâle lumière de la lune. Elle sentit alors qu'une main empoignait ses cheveux, une autre lui bandait les yeux, d'autres encore lui tenaient les poings et les jambes et une dernière qui l'empêchait de respirer. Elle ne sentit soudain plus rien... Elle perdit connaissance. Lorsqu'elle se réveilla, Ayame sentit à son bras, une vive douleur... Comme si on lui avait entaillé la peau. Elle avait déjà ressentit cela il y a quelques années... Elle entendit des murmures qui lui semblaient à la fois proches et lointains. Elle leva tant bien que mal ses paupières trop lourdes. Tous ceux qui l'avaient encerclés étaient à présent debout, la regardant de haut. Ayame se leva péniblement et regarda son bras droit... Un tatouage lui parcourait la peau du poignet jusqu'à l'épaule... Elle ne connaissait pas les symboles qu'il représentait mais ce tatouage, ne présentait rien de bon venant des membres de son ancien gang. Elle se releva péniblement et dès qu'elle fut debout, deux hommes lui prirent les poignets pour empêcher tout risques d'évasion. Ayame savait bien qu'elle n'avait plus la force de riposter et elle se laissa faire à contrecoeur. L'homme chauve s'approcha d'elle avec le même sourire sadique. Ca fait longtemps qu'on ne t'avait pas vu ma jolie... On a eu du mal à te retrouver... Mais comme on a dernièrement vu que ton petit frère adoré n'était pas là lors de la dernière bataille contre les Dark Angel, on en a supposé que tu l'avais retrouvé. Et que vous étiez réunis dans un lieu, à l'abri du monde... Quoi de mieux que cela qu'une école ? Ayame le regarda et eut un petit rire moqueur. C'est bien ! Tu as enfin réussi à réfléchir et à penser par toi-même. A moins que tu te sois fait aider par ton copain aux yeux blancs... Ca te ressemble plus L'homme se mordit les lèvres avant de secouer la tête d'un air furieux. Ecoute moi bien... En ce moment, c'est moi qui mène le jeu. Alors ne m'énerve pas ! Si tu veux que je retourne dans le trafic tu peux toujours courir ! Je n'ai jamais dit ça... Je veux juste que tu nous rendes un petit service... Ayame sentit mal ce " petit service ". Elle connaissait trop ce gang... Elle savait qu'elle ne leur serait utile qu'en accomplissant une mission qui leur empêcherait de se salir les doigts ou bien qui pourrait être très dangereuse... Elle eut un regard soupçonneux. Quel genre de service ? Tu sais que Dark Angel est le meilleur gang de la ville ... Cela est surtout dut grâce à une bonne entente. Et je pense que si tu accomplissais un petit geste, nous pourrions sûrement prendre le dessus sur eux. Un petit geste... Tu veux parler d'un meurtre ? Tu as une capacité de compréhension incroyable... En effet, je voudrais que tu t'occupe du chef... le dénommé Tène, le fils de...... Ayame n'eut pas besoin de la fin de la phrase pour faire le rapprochement entre le fondateur du gang d'Aku, Hatsu et Hiro et celui qui était son chef, à l'époque ... Elle se mordit les lèvres et hocha la tête ... Je crois que Tène est vraiment trop fort pour moi... Il est sûrement plus fort que vous tous réuni et je vous venez de me prendre au piège. En vérité, ce tatouage que tu as sur le bras développera ton endurance... Tu pourras faire ce que tu veux mais n'en abuse pas! Je ne ferais rien à Tène et je ne ferais plus rien pour le compte des Fire Storm! Et si on se vengeait sur ... Comment s'appelle-t-il déjà? Ah oui! Hiro! Ayame ouvrit de grands yeux. Elle avait perdu toute détermination dans le regard et son visage était presque suppliant. Elle ne pouvait pas sacrifier Hiro... Mais... Mais pourquoi vous ne tuez pas Tène vous-même? On a nos raisons... Mais nous ne sommes pas en mesure de te les dire pour l'instant La jeune fille se entit totalement prise au dépourvu, que pouvait-elle faire en vérité? Dans les deux cas, elle perdait Hiro... dans les deux cas, quelqu'un mourrait par sa faute... Elle sentit qu'on lui disait un vague "jte laisse réfléchir" et elle sentit qu'on la lâchait, qu'elle tombait à terre, sur les genoux... Elle était à présent à quatre pattes, , la tête baissée, ses cheveux lui cachant le visage, dans un cul-desac de la fête foraine qui , l'aube arrivant commençait à ouvrir ses portes...
Dernière édition par le Ven 22 Juin - 0:15, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le passé remonte Jeu 21 Juin - 13:55 | |
| Une petite démone aux airs d'ange. Parmis cette foule immense et putride avançait une jeune fille dont les cheveux sombres volaient à un vent frais et doux. Comme une brise de Juin si agréable dans les moments d profonde mélancolie. Des cris de joie, des caprices d'enfants, tout brillait, tout chantait sans trouvé une seule fausse note à cette joyeuse Sonate de la vie. Where there is the light There is the darkness. Tout cela n'existait pas. Elle marche seule dans des ténèbres oppressants. Les enfants ne rient pas, ils sont mort. Les clowns ne parlent pas, ils pleurent. Il n'y a rien hormis le néant. Et au milieu de tout cela: Une silhouette frêle, effondrée et sans vie. Un ectoplasme? Un monstre ? Une dame blanche perdue ? Ses cheveux macabres cachaient le visage d'une peau livide. Une course sur les mains pour rejoindre l'être...Un saut , une pirouette et une acrobatie. I'm your last hope My name is Demon I want become an Angel Des fuseaux entourant l'ombre délabrée. Un cri de joie pour un enlacement sincère et plein d'une amitié adorable plus qu'enfantine. I have to scream For explain you My love
AYA CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ^^
Don't forget this kiss Forgive the life Akuma tenait dans ses bras son amie et quasi belle-soeur avec une joie sans pareille, s'exprimant avec une mbrasse d'illuminée découvrant son idole. Tant de chose s'étaient passées depuis ce jour noir de deuil, inondé de larmes et criblé de sang.La jeune élémentariste ne voulait plus penser à tout ça, elle voulait revivre et chérir ceux qui l'avaient toujours entourée et portée jusqu'a son absolution. Elle voulut comtempler le visage si peu expressif mais possédant cette beauté froide. It's not possibel. You cry ? You will smile Une expression si douloureuse avait vaincu l'impassabilité d'Ayame. Aku sentit les crocs de la souffrance mordrent de nouveaux cruellement son coeur. Aya...Aya-chan ? Que.... Qu'est ce qui se passe ? |
| | | Ayame Shima
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| Sujet: Re: Quand le passé remonte Jeu 21 Juin - 19:58 | |
| Un cri... On l'appellait? On l'avait vu? Une voix familière aux oreilles de la jeune albinos. Ayame peinait à bouger, sa respiration saccadée, elle avait comme de le nausée, une envie de vomir... Des larmes lui coulèrent instinctivement le long des joues au son de la voix mélodieuse ... Aku ... Comment pourrait-elle ne serait-ce que lever la tête pour la regarder. Elle ne voulait pas qu'elle l'approche... il ne fallait surtout pas qu'elle la touche, elle qui devrait bientôt tuer son frère. Cessant tant bien que mal d'empêcher ses larmes de couler, elle serra lentement ses poings jusqu'à enfoncer profondément ses ongles longs comme si elle voulait atteindre la chair de la paume de sa main. Elle resta ainsi pendant quelques instants...quelques longs instants avant de passer sa main gauche devant ses yeux, séchant les dernières gouttes de tristesses qui y restaient. Puis brusquement, elle leva sa main droite et poussa violemment Aku au loin d'elle.
Eloigne-toi! ... Eloigne toi de moi!
La jeune fille avait à présent ses jambe repliées, le dos tournés, ses longs cheveux cachant toujours son visage blafard, elle rampait pour s'éloigner encore de la jeune élémentariste de l'eau. Redpirant toujours avec autant de difficulté, elle espérait sans trop y croire qu'Aku s'éloignerait, qu'elle fut même vexée. Une quinte de toux la prit violemment... D'autres larmes la prirent. Elle mit sa main à sa gorge, en profitant pour y enfoncer à nouveau ses ongles. Elle respira à nouveau de façon saccadée pendant quelques instants. Elle ne méritait pas de lui parler, de la voir, de faire comme si de rien était... Elle allait le tuer, tuer Tène, le tuer pour sauver Hiro qui après cela la détesterait au plus au point, Aku aussi sans parler d'Hatsu... Elle devait s'éloigner, s'éloigner d'elle, d'eux... Mais chaque partie de son corps était bloquée, l'empêchant de bouger le moindre membre.
Allez tire-toi! J'veux pas te voir! Pas toi! Et me regarde pas! Il faut pas! Dégage de là jte dit! Pars! PARS! Allez casse-toi!
Une nouvelle quinte de toux, des larmes, des larmes qui s'écoulent à flots autour de l'albinos, un silence...... Ayame tomba alors comme une masse au sol, ses longs cheveux étalés autour d'elle. Elle tenta de se relever, sans succès, épuisée par les larmes, les larmes de rage ... des larmes de dégout d'elle-même. Elle voulut crier mais pas un murmure ne réussissa à sortir de sa bouche. Alors es larmes lui revinrent de plus belle
Casse...toi.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le passé remonte Ven 22 Juin - 0:05 | |
| Le bonheur….Ce seul sentiment l’engloutissait corps et âme. Elle pleurerait presque de joie. Ayame…Prononcer ce nom était plus délectable que le plus agréable des breuvages. Elle voulut le dire encore et encore. Why you don’t want my help ? I know… I’m not God our Destiny child But I’m breaking your darkness. I will dead ? Ok CASSE TOI !!!!!!! Un glas sonna ses oreilles revenues du royaume d’Hadès. Son amie…Cette petite chose pâle que la jeune fille aimait tant …Pourquoi ? Pourquoi l’histoire doit se répéter encore et toujours ? Le monde ne l’avait pas encore assez inondée de haine ? Les êtres chers à son cœur, disparus dans l’instant d’une année ne manquaient pas, ils ne manquaient plus You have destroy my mind. Please take my little heart… Un murmure étrange. Une enfant maltraitée, une petite mutilée… Pardon ; cette bousculade ne lui avait rien enlevé de cette volonté étonnante d’aider. Vous la pardonnerez bien . La petite Aku comme on disait en riant.. Voilà ce qu’elle était redevenue… Quand la démone énergique laisse place à la petite ange triste.
Aya-chan…. Pourquoi tu te fais du mal comme ça ? Aya-chan ne pleures pas… Aya-chan…Ne…ne…ne te fait plus du mal comme ça … Tout va bien … Et tout est beau…Ne pleures plus ou continues que je sèches tes larmes…
Les débacles d’une albinos ne changeaient rien à la volonté d’une Eichi torturée… Elle pouvait continuer.. Les morsures, la haine, les griffures. Rien ne faisait reculer la jeune fille. Son amitié supporterait la mort elle-même… Hj:Désolée pas trop de temps ^^" C'est nul j sais == |
| | | Ayame Shima
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| Sujet: Re: Quand le passé remonte Ven 22 Juin - 20:55 | |
| On entendait à présent la musique des manèges... Un frisson parcourut le dos d'Ayame en entendant cet ensemble de sons discordants entre eux. Mais elle ne disait rien. Tout est beau ... Non, tout est laid ... La vie est d'une laideur incomparable où les seconde chances n'existe que dans les rêves. Et elle-même était laide, laide plus que tout... ou peut-être moins laide que lorsqu'elle aura tué Tène... ou pas. Aku devait se taire... se la fermer... ou dégager de cet endroit à lafois si joyeux et si morbide. Puis, lentement, elle se remit à quattre pattes... elle avait l'impression que ses forces lui revenaient peu à peu. La jeune albinos put enfin se relever sans trop de peine bien que son tatouage lui brûlait étrangement la peau. De son visage les larmes avaient totalement disparu. Elle serra son poing avant de se retourner vers Aku avec un air de rage et de fureur.
Il faut te parler en quelle langue? J't'ais demandé de dégager! Mais apparemment, ça a pas l'air de faire accélerer les réactions de ton cerveau!
Sentant sa magie revenir, Ayame eut un léger sourire aux lèvres. Serrant les poings, la tête baissée vers le sol, elle dressa entre elle et Aku une haute barrière de flammes empêchant l'élémentariste de l'eau de venir à elle. l'albinos s'éloigna de la barrière et s'assit contre un mur, les coudes sur ses genoux légèrement fléchis. Elle regardait tantôt le ciel, tantôt le sol mais évitait de regarder cette barrière derrière laquelle on distinguait l'ombre gracieuse d'Akuma.
Et lâche moi maintenant! Tu ne sais pas à qui tu t'adresses! De toutes manières dans quelques temps tu me haïras au point de me tuer... Allez dégage!!
Elle criait ainsi à travers les flammes ardentes sans savoir si de l'autre côté Aku l'entendait... Mais Ayame se mordit les lèvres avec la sensation d'en avoir trop dit. PS: Ca va c'est moins nul que moi --" | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le passé remonte Mar 10 Juil - 16:47 | |
| Lettre a Elise. Lettre a la femme aimee. Lettre ecrite en etat de transce ultime, d'exule ! Lentement mais surement les petites chevaux blancs aux crinieres d'or ecaillees tournaient, les balancoires roses et defraichies par le temps tanguaient en des crissements infames. La grande roue vomissait ses tripes metalliques sous l'oeil completement neutre de l'astre solaire jetant un regard calme sur la carasse de feraille. Lieu de romance, des premiers amours aux magies intouchables, des rires et des pleurs de quelques d'enfants capricieux, des clowns hilarants et des grandes frayeurs fantomatiques. Ce decor devait etre bien beau en un temps recule ou les humains de cette parcelle de crachoir terrestre pensaient a ce mot si simple et maintenant si dur a prononcer: B-O-N-H-E-U-R. Drogue inestimable, ambroise maintenant quasi intouchable... Au milieu de cette etendue fantasmagorique de la joie dechue au reflet infini, deux silhouettes tronaient, sublimes. Une jeune femme a genoux, des cheveux blancs comme une neige triste, les yeux rouges d'un feu rageur envers sa vie derisoire. Sur son visage auparevent si calme se dessinaient une soufrance inexorable, une volonte profonde d'auto-mutalation de l'ame sussitee ce degout immonde qui monte encore et toujours jusqu'au plus haut de la gorge pour finir en une nausee retenue mais surtout insupportable. Ce triste tableau, le dernier spectacle de cette "fete forraine", la tragedie du debut d'une vie...
Quel prix a payer pour pouvoir te serrer encore dans mes bras ? Mon amour, pour toi j'aurais tout sacrifier... Il aura fallut que je brise le plus beau reve d'une amie, Que je vole le ciel d'une demone voulant blanchir ces ailes. Pour toi mon ame j'aurais vendue, Pour toi son sang je tues.
Se jouait sous le regard...les mots de ce vocabulaire aussi vaste soit il ne peut decrire avec la perfection des anges les cristaux d'Akuma: Grands et clairs, la purtee et l'innocence gamine, la douleur de l'enfance plongee dans l'acide sulfrique dansaient pour l'eternite, main dans la main, rejointes par cette lueur-redevenue flamme- criant l'espoir, crachant son orgueil de connaitre le mot oublie. Sur cet ocean enfantin crepitait le rideau de feu que la jeune fille observait avec ce coktail unique de serenitee angelite et intrgue de petite curieuse. Sa chevelure sombre et marine se mouvait gracieusement devoilant sa honte eternelle: son dos. Quand avait elle a faire en cet instant ou elle assistait au debut de la fin d'une amie, d'un pan de son tout petit coeur encore douloureux. Dans cette position de faiblesse pitoyable bien qu'invisible a un oeil impur mais surtout inconnu, Ayame se devoilait bien mal devant la piece immobile qui se jouait face a elle avec pour seul effet sonore les braises ardantes s'entrechoquant. L'actrice fare remplissait parfaitement ce role de statue gracieuse, plongee dans une curiosite et une relfexion intense devant les reactions improbables de l'autre vedette. Choc termique: douche ecossaise de douleur, compation, amitie, stupeur, indignement et courage. Le tout fulmine pour enfin exploser. Toute crasse du mensonge se vit laver, la verite eclatante trona. Une solution s'imposait devant cette petite melodie ayant perdu sa gamme. A elle de la reecrire, elle etait une demone et non cet ange usuelment necessaire. On la pardonnerait bien pour cette fois.
Pourquoi veux tu me laisser te voir souffrir ? Je ne sais pas que tu tueras mon sang pour une part de mon ame. Je sais juste, Je vois, Que ton coeur saigne a en palir. Laisses l'or de mes mains... Le faire renaitre.
Un sourire brusque, determine, devoilant une part de ses dents dont la couleur perle creat une tache dans les nouveaux tenebres d'ambiance, devorant maintenant les couleurs et les formes, ne laissant place qu'aux lumieres temeraires comme celle epergnant aux deux amies ce carnage coloriste. Relevant une tete a l'air conquerant: Ce n'est pas ce caprice triste et orageux qui allait faire ploire ses epaules. D'un pas decide et sur... Euphorique de sa trouvaille, malgres ce danger iminant, elle exulait comme l'auteur de la melodie du manege. Plus rien ne lui ferait face a present. Comme un suicidaire marchant vers le toit, tout devenait etrange d'un coup. Ses tripes remontaient jusqu'a avoir besoin de les vomir, les yeux s'embuaient de sanglots incomprehensibles d'une telle facon qu'ils ne pouvaient point couler, dans tout cet ammas de douleur, ce coeur noir voulait hurler de bonheur, eclater de son rire le plus franc pour monter que jamais elle ne laisserait emgloutir par ce malheur ignoble, pendant au dessus de la tete poupone au sourire eclatant d'une existence nouvelle. Ses baskets eventrees et couvertes de graffitis joyeux foulaient la terre sale et labouree depuis des annees par le vent soufflant toujours plus fort pour decouvrir ce visage de seraphin, aux yeux determines du combattans et le sourire presque provocateur et beliqueux de l'etre pret a commettre la folie dont le risque etant le plus grand de son passage terreste auquel il pouvait mettre fin en cet instant.
Je n'aie d'autre choix. Je veux bien perdre mon corps Pour pouvoir te soigner. De toute maniere, Mon existence doit s'auto-detruire Je m'ateles a retarder l'echeance' Mais si je dois sonner mon propre glas pour toi, Je le ferais de toutes mes forces.
Bientot le rayon de chaleur entra en contact avec sa peau pale, lui donnant cette teinte rose de nouveau ne. Ses jambes voulurent reculer devant le danger iminant, son courage rappela cette enveloppe charnelle obeissante en serrant les poings et se mordant la levre avec une telle force que son sang finit par couler, but sans pateince par la terre brune et aride sur laquelle s'ecrasaient ces gouttes pourpre. Nee de l'eau, vive comme son torrent, profonde comme son ocean, le pire ennemi de cette nymphe ne fut ni plus ni moins, le brasier dans lequel elle marchat avec dignite. Retenant ce hurlement de la souffrance dechirant ses entrailles elle continuat de marcher dans ce mur que son but s'atelait a aggrandir. Bientot elle se sentit partir en fumee. La main gauche etait a present brune, l'index manquait ou plutot circulait librement dans l'air en bonne vapeur d'eau. Le ciel violasse se devoilait enfin a ses saphirs transparents, observant depuis d'eternelles secondes le haut des flammes avec l'espoir d'y trouver ce ciel, son ciel. Devant les rubis ecarquilles de l'albinos, elle sourit. Ce sourire presque triste mais surtout tendre embellit encore son visage au quelle taches carbonissees. Sa main gauche fumait, noire comme du charbon, le marthyr que son corps lui faisait endurer n'etait rien face a la souffrance de ce membre. Bientot ce tas de chair a la peau brunie se pointat vers celle qu'elle considerait comme sa belle-soeur. Son visage se mua d'une facon presque ralentie: ce sourire bienveillant et ce regard couvant se deformerent en une ardente lueur de fureur et sa petite moue de gamine butee avec une pointe singuliere d enervement revienrent en terre conquise. Sa voix enfantine bien qu'a peine plus grave qu'autrefois se fit entendre jusqu'au plus profond des cadavres forrain couvrant cette musique si douce devenue oripilante par sa repetition.
BON MAINTENANT TU NOUS ARRTES TES CONNERIES HEIN !!! TU CROIS VRAIMENT QUE J'ALLAIS PARTIR GENTIMENT EN TE LAISSANT ICI ?! EN LARMES ET COUVERTE DE SANG ?!!! NON MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE !!!!!
H.j+> J'rattrapes un peu ^^ Desolee pour le retard ^^" |
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