Comme une feuille d'automne...

Ces arbres si grand s'élevaient dans la cour, d'ailleurs un jeune garçon dormait un haut d'un de ses grands arbres, le soleil dos a lui, habituellement il vient voir se coucher de soleil, mais il s'est probablement endormit devant, l’acéré par le sommeil et les derniers évènements, la petite fée n’eut pas de mal a l’envoyé au pays des songes. Rêveries cauchemardesques, passé hanté mais pas que ça, êtres de diverses formes le perturbant à l’aube, le sorti de ses troubles. Les feuilles tombaient doucement, un arriva dans sa main ouverte, couleur rouge sang, il la saisit de ses longs doigts fins encore endormit, la faisant glisser. Il l’approcha vers sa bouche et souffla dessus, celle-ci prit son envole, ça lui aurait presque arraché un sourire, mais qui fut bien masqué. Voilà qu’il commença a s’étirer, un livre sur la poitrine, faisant attention a ce que celui-ci ne finisse pas en bas, car il ne compte pas descendre maintenant, les esprit rodent de trop. Il reposa ensuite ses mains sur ton torse nue, sa tenue étant ouverte. Une certaine finesse du corps, ça oui, musclé, comme il faut, on peut quand même voir quelques forment qui prouvent que même s’il n’est pas épais, il a de la force, après il faut voir ce qu’il sait faire au combat mais a le regarder ainsi on peut se dire qu’il n’a pas le visage d’un être combatif, qui va chercher des crosses a qui compte se trouve sur son chemin. Il a un visage fin et efféminé, ses cheveux gris-bleu de mi-longueur lui cachent légèrement ce visage de poupon qui lui donnerait l’age de 15 ans.
Le garçon vêtu d’un blouson de cuire descendant jusqu'à genoux semblait n’avoir que ça pour couvrir son torse, un pantalon assez ample et une écharpe qui couvrait sa peau délicate, d’ailleurs il s’y engouffra pour aller chercher une certaine chaleur, autant protégé cette peau blanche qui aurait une ressemblance avec la porcelaine, serait-ce un albinos, ces personnes restant reclus chez elle par crainte du soleil, non lui le garçon avait les yeux bleus, un bleu cristallin qui pourrait charmer qui compte croiserait son regard ou alors repousser ces misérables humains, car son regard froid en a figé plus d’un, un homme sans expression, cela existe-t-il ? Non elle serait plutôt refoulé, d’ailleurs a ce jour il n’y a plus grand monde qui ait réussit quelque chose avec lui, a part deux êtres qui le met toujours en émoi.

Il leva ses yeux vers le ciel, il était bleu mais la fraîcheur régnait, a quand donc cette chaleur étouffante, qu’il déteste mais aime tant car en cette saison tout est verdoyant et on peut voir un sourire se dessiné sur cette chère personne, celle qui ressasse dans cesse ses souvenirs, qui la hante jours et nuit, mais c’est si agréable qui préfère en redemander. D’ailleurs son rêve, si étrange soit-il, il était en relation avec sa tendre, mais elle semblait plus jeune, quand ils étaient enfant, ce fameux repas. Un jour d’hiver, de froid et d’amusement ? Peut-on qualifié cela ainsi, non pas a ses yeux. Ses sens commençaient a se réveiller, c’est alors qu’il entendit des bruits de pas… A la hauteur qu’il était, comment avait-il fait grâce à son élément… Sûrement, ou peut-être que son ouïe est un peu plus développé que celle des autres, mais autant utilisé une explication rationnelle, au réveil, le goût, le toucher, l’odorat, la vue et sans oublier l’ouïe sont plus sensibles au bruit qui les entourent. Pousser par une certaine curiosité, il se pencha légèrement sur le coté, faisant attention a sa tenue ouverte, mais peu attentionné en si bonne heure, son livre tomba, pas le temps de le rattraper, mais assez pour utiliser ses pouvoirs, la main se balançant actuellement dans le vide dirigea le vent vers le livre pour le remonter en toute souplesse, heureusement que ça chute ne fut pas rapide car la jeune fille ou le garçon aurait bien pu remarquer sa présence. Quel sexe, ça il n’en savait rien, même si il avait une bonne vue et ne portait pas de lentilles ou lunettes malgré le bleu de ses yeux, il était dans l’impossibilité de savoir qui se trouvait en bas car les garçons aux cheveux longs sont de plus en plus fréquent, une mode ? Ou bien un style ? Hum… Pour Yuki la raison était simple, il était comme ça depuis tout petit, il n’avait jamais été habitué à avoir les cheveux courts et ne s’imaginait pas le moins du monde avec, peu importe si ça lui donne un air féminin.

Il voyait la jeune fille scruter les alentours, il n’y avait rien a l’horizon, même pas un chat, mais elle semblait chercher quelque chose, Yuki émit l’hypothèse que la personne avait perdu quelque chose, mais ça il ne s’en souciait pas. Il la vit alors tomber au sol et soudainement pleurer, les yeux grands ouverts, maintenant c’était sûr, c’était une fille mais pourquoi pleurait-elle, ça il ne le savait pas, des pensées revinrent le hanté, des pleures encore, pour lui les filles sont pleurnichardes, les garçon légèrement moins, mais les cris d’une femme lui reviennent sans cesse. Mais la curiosité le poussait malheureusement a descendre, c’est alors que la demoiselle commença a bouger… Il l’observait, elle semblait pensive par moment mais aussi curieuse car elle commença a regarder un endroit minutieusement, Yuki porta son regard dans cette direction mais il n’y avait rien, enfin pas d’humain a première vue, bien que les esprit pullulent en bas.

Il mit son livre de poche justement dans sa poche, l’endroit adéquat et sauta de la branche d’arbre, se laissant guider par le vent, il descendait doucement, veste ouverte, mains dans les poches, bouche caché par l’écharpe, celle-ci flottait légèrement, il pouvait encore sentir le parfum de Natsume qui en était imprégné. Il s’arrêta a deux mètre du sol et continua de flotter, il ne se sentait pas très bien et s’approcha de la jeune fille par derrière, logique, celle-ci ayant dépassé l’arbre, il ne pouvait être que derrière. Il se posa alors derrière elle, ce qu’elle aurait pu apercevoir à cet instant ce serait les bords de sa tenue, ceux-ci furent engouffrés par le vent, ce qui la fit légèrement flotté. Il regardait ses cheveux longs, noir et soyeux. Une chose se remarquait facilement, le garçon était grand et paraissait âgé, habillé comme il est, son allure lui procurait bien la maturité et le physique d’un adulte.

Silencieux il attendait qu’elle se retourne, car s’il n’avait pas été repéré c’est que la jeune femme n’était pas très observatrice…

Yuki jeta un simple regard a la jeune fille la décryptant de la tête aux pieds, ce fut un bref regard mais il devina tout de suite que la fraîcheur n’était pas sa tasse de thé, contrairement a lui, un vent frais du matin ne pouvait que lui faire du bien et apaisait son esprit la plupart du temps emprunt de mélancolie, souvent douteux de lui-même et de son futur, il venait ici pour réfléchir et comme là si bien dit la demoiselle, elle est venue perturber le calme que lui offrait une si belle matinée comme on en voit peu, enfin tant que tout les élèves ne viennent pas par ici, c’est plutôt rassurant. D’ailleurs que fait une jeune fille à l’allure svelte ici comme perdu en plein milieu d’une court. Ce n’est pas le genre de question que se posait Yuki, lui qui reste souvent dans son coin et qui réapprend vivre tranquillement, la seule personne dont il se souciait il l’avait rencontré ici, deuxième endroit de ces souvenirs, peut-être que cette jeune fille l’avait déjà croisé auparavant… Enfin il en doute car Natsume est du genre a ne pas trop se mêler a la foule : sûrement de famille.

*Encore une personne qui se présente… Est-ce si important que ça le nom ? Par respect envers cette jeune demoiselle je me dois donc de lui répondre.*

Le garçon regarda le ciel, on se demandait s’il écoutait ce que venait de dire Selphira car son regard était vaste, tout comme ses deux perles, on aurait pu s’y noyer si l’on essayait de le comprendre, la chose la plus surprenante c’était son calme, il ne semblait même pas s’intéresser a la belle fille devant lui. Mais plutôt au ciel parsemé de doux nuage. En fait il était tout simplement perdu dans ces pensées a se demandé si oui ou non il devait se présenter, prendre autant de temps pour une simple question : on ne rencontre pas tout les jours quelqu’un qui met autant de temps pour se décider.

Le vent continuait de souffler, d’ailleurs son intensité avait doublé, Yuki était dos au vent et le parait pour la demoiselle de plus sa veste qui volait en avant coupait très bien ce vent frais. C’était comme une tenue de combat, bien que l’écharpe fasse légèrement tache. Son apparence extérieur comme intérieur il ne s’en souciait, d’ailleurs quand on le regarde le garçon avait bien l’air de quelqu’un qui s’en fout de tout. Il baissa alors son visage plantant ses yeux glacés dans ceux de la demoiselle, un bleu que seul deux élèves sont permis d’avoir, mais bon ça c’est une autre histoire. Il sortit ses fines lèvres rosies de son écharpe bleue noire et prit la parole.

« Yuki Tiioshy. »

Ce fut bref il ne donna que son nom et encore c’est comme si on lui avait demandé de faire des efforts surhumain. Sa voix était à la fois douce et mélancolique, elle reflétait sûrement une partie de lui-même, le ton restait lui-même doux mais quelque peu grave, c’est tout de même un homme à la base, malgré son air efféminé : qu’il porte très bien !

« Il y aura d’autres matins ou je pourrais me reposer et admirer le ciel. Il y aura d’autres nuits ou je pourrais m’endormir devant, mais t’excuser et la moindre des choses après m’avoir réveillé. »

Non, il n’avait pas un air hautain il semblait juste dire ce qu’il pense même si ça ne faisait pas vraiment plaisir, la seule qui pouvait être réconfortant c’est qu’il ne l’ignorait pas et son ton restait fluide, peut-être se forçait-il a parler mais de réels efforts étaient fait a ses yeux. La jeune femme elle ne devait rien en savoir, mais ce n’est pas ce qui allait le vexer ou autre, d’ailleurs rien ne semblait l’atteindre, avait-il fait abstraction de tout sentiments humains ? C’est alors qu’il regarda faire la jeune fille, elle semblait maîtriser le feu a son aise, mais ça prouvait une chose qu’elle avait froid. Que faire, il n’avait pas envie de stopper le vent pour lui faire plaisir et si elle voulait rentrer dans les couloirs de l’école qui commençait à s’animer et bien elle le ferait toute seule. La meilleure chose qu’il lui vint en tête ce fut de ne pas bouger et de rester a faire le par vent. Main dans les poches il attendait, même si Selphira ne connaissait pas l’intention de Yuki il s’en moquait. Tant qu’il peut essayer de faire quelque chose de bien et qui se trouve en ses moyens : il le fait…

Il l’écouta… Il l’écouta… Il continua de l’écouter, il continua d’imbiber ses paroles qui a ses yeux ne reflétaient rien, était-ce sensé le faire réfléchir, peut-être bien que oui, mais bon l’envie n’y était pas surtout pas de si bon matin, mais un tel esprit que le sien ne peut que se mettre en marche quand on lui tient de tel propos, qu’on déballe tout ce qu’on a sur le cœur au premier étranger qui croise son chemin. Tout de suite elle se permet de le juger sans le connaître, ça en aurait sûrement énervé plus d’un et peut-être même que certains lui en auraient coller une pour qu’elle arrête mais ce n’est pas le genre de Yuki. Il ne fait jamais de mal a ce qui est vivant, le peu de fois ou ça est arrivé il n’a rien regretté car les personnes le méritaient mais pour ce qui est de la nature… Il ne s’en souvient plus vraiment. Enfin, le jugement qu’on lui porte il s’en moque, c’est comme quand on le critique, maintenant il n’en a plus rien a faire, mais malheureusement pour cette jeune fille qui dégage une profonde chaleur intérieur et qui a envie de la laisser exploser a du subir pleins de choses pour en arriver là… Enfin ce n’est qu’une supposition : comme toujours, on ne peut pas savoir si l’on ne vérifie pas.

En fait il n’était pas descendu de cette branche d’arbre pour entendre quelqu’un gémir et se plaindre, ni par curiosité, mais dans un sens une personne l’a poussé abstraitement. Et puis dormir c’est maintenant fini, le soleil se lève et il n’allait pas rester bien longtemps tranquille car sûrement de nouvelles personnes vont arriver en ces lieux. Pour lui tendre la main ? Non… Enfin peut-être que si. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, Yuki restera de marbre, il a toujours été du genre à attirer les regards pour certaines raisons qui lui sont inconnues mais c’est tout. Dans ses souvenirs, on mettait toujours une barrière autour de lui ou alors on le mettait toujours un cran au dessus ou au dessous de ce qu’il était.

*Ce que j’aurais pu être… Je n’ai jamais choisit…*

Soudainement la jeune fille partit, elle semblait avoir utilisé toutes ses réserves de paroles ? Enfin était-ce des réserves ? Intérieurement il souriait, mais sur son visage rien ne se laissait transparaître, il restait stoïque aux révélations de la jeune fille, ça le travaillait sans le travailler. Il regarda le ciel, ses yeux se confondaient avec lui, beau et claire, voilée par quelques nuages blancs du matin, au fond le ciel était rosé et le vent le berçait dans sa mélancolie. Tant de souvenirs venaient de ressurgir avec de simples paroles qu’il ne prenait pas vraiment en compte pour sa personne. Il restait muet comme une carpe pendant que la demoiselle était sur son banc allongé.

Mains dans les poches, ses pas le poussèrent vers elle, silencieusement, tel un félin il s’avançait, une ligne droite ne détournant pas son regard d’elle. Il ne l’avait pas forcé à déballer son sac ou quoique ce soit d’autre. Il s’est tout simplement inquiété pour la demoiselle, car il attire toujours sans le vouloir des âmes…

Il s’arrêta devant elle qui était allongé. Le garçon la regardait, sa couleur blanche voir cadavérique était soudainement mise en valeur quand on le regardait d’en bas.

« Les problèmes de l’âme… Quelles phrases démunies de sens à mes yeux et à ceux de mes proches, pour un exorciste de mon rang, ma seule âme est un trésor que beaucoup veulent acquérir, je ne suis qu’un objet qui permet la souffrance et la liberté a d’autres, sans en extraire la soif de pouvoir et de vengeance. Rare sont ceux qui m’aiment, d’ailleurs je ne les connais, je ne connais pas leurs sentiments et je ne le souhaite car ceux qui ont commencé à m’aimer un jour ont fini par me détester. Et pour répondre a votre question : je ne peux pas vraiment m’imaginer ma vie que seule pour le moment. Car dès que je ne me trouve plus en dehors de la portée de certains êtres je me sens mal, une envie profonde de vomir m’envahit, un mal de cœur prend encore le dessus. Savez-vous ce que je ressens en ce moment même ? Une irrésistible envie de faire disparaître des tas de vies. Pour vous ce mot est peut-être bien différent de mon langage mais puisque vous m’avez déballé votre sac a votre aise, pourquoi ne pas en profiter pour que je me libère de quelques poids et que je vous alourdisse de quelques fardeaux ? »

Semblait-il sérieux ? Allait-il vraiment raconter toute sa vie a une inconnue, ça personne ne le savait, il était bien différent des autres.

« Je suis égoïste, n’est ce pas ? Mais et vous ? Vous permettez de me faire la morale ? Ne seriez-vous pas en train de vous décrire ? Ne serait-ce pas vous qui êtes attiré par cette solitude ? Vous étiez bien seule jusqu'à ce que je vienne vous voir non ? Savez-vous ce qui m’a traversé l’esprit quand je suis descendu ? Savez-vous pourquoi je vous ai suivi jusqu'à votre banc, vous qui semblez tout connaître de la vie, vous qui paraissez tant délaissé, vous qui semblez forte, mais tout ça ce n’est qu’une apparence ! J’ai juste l’impression que avez besoin de soutien ! Qu’on s’occupe de vous ! Et surtout que l’on ne vous abandonne plus ! Que des personnes aient besoin de vous !
C’est ce qui nous fait vivre ! Nous vivons tous pour les autres, car nous ne sommes rien sans eux. Presque tout le monde est comme ça, à quelques personnes prêt !
Si le rire est tellement bénéfique pourquoi est ce que vous ne riez pas ? Personne ne vous empêche de rire ? De sourire ? De vivre ? De faire des choix ? Quelque chose vous retient ? Si c’est le cas, agissez avant de ne plus pouvoir être libre de vos propres moyens ! »

Yuki qui semblait froid, distant qui n’accordait aucune importance a cette fille, et qui ne semblait en aucun point bavard et bien voilà une grande évolution, il avait presque le souffle couper. C’était la première fois depuis longtemps qu’il parlait à cette allure soutenue et pour dire ce qu’il pensait.

Son mal être venait de prendre une plus grande place en lui, il mit sa main sur son cœur qui battait a cent a l’heure, pas pour cause d’avoir parlé aussi longtemps mais libérer de tels sentiments en ce lieu n’était vraiment pas une bonne chose a faire. Sa tête tournait mais pas moyen de savoir s’il allait bien ou pas, car il est de nature de peau blanche de plus il venait de crier comme un forcené et pour une fois son visage avait vraiment dessiné une expression, pas celle de la colère, ni du mépris envers la demoiselle, il avait haussé le ton et espérait s’être fait comprendre.

« J’ai tellement d’autres choses à ajouter… »

Sa voix était redevenue douce et petite, d’ailleurs il fallait tendre l’oreille pour entendre sa dernière phrase. Il tremblait légèrement et commençait à suer. Sa vue se brouillait légèrement, mais il était hors de question de s’asseoir. Il fallait juste qu’il change d’endroit et s’il continuait a trembler de la sorte la jeune fille aurait peut-être le reflex de l’emmener a l’infirmerie sauf si sont égoïsmes surpassent l’envie d’aider quelqu’un qui venait comme de s’ouvrir a elle.