.:Ruelle:.(Avec qui le souhaite ou Gwen s'il fait un tour)

Le soleil déclinait lentement à l'horizon,donnant la curieuse impression que le ciel brûlait sous les yeux de tous.Le paysage flamboyant se reflétait dans les yeux bruns de la jeune femme.Emmitouflée dans sa cape noire,celle-ci marchait dans les rues désertes de la cité.Elle jouait nerveusement avec les pans du vêtement sombre qui se soulevait parfois sous les rafales de vent.Ses pas se répercutaient en écho sur l'asphalte grise.Elle était chaussée de ses habituelles bottes en cuir noir qui manquaient de subtilité.En vitesse,elle avait enfilé un simple t-shirt noir parsemé de fils et de rubans écarlates qui s'entrelaçaient avec d'autres,mais cette fois,d'un gris apparenté à celui de la peau des éléphants.Cette pensée fit naître un doux sourire sur ses lèvres rosées.De plus,elle était vêtue d'une de ses indescriptibles jupes longues à l'arrière et lui arrivant au dessus du genou à l'avant.Sa chevelure lisse et soyeuse apparaîssait comme une tâche sombre au loin.

Selphira arriva à l'embouchure d'une petite ruelle sombre qui l'intrigua.Où avait-elle déjà vu ce lieu?Elle ne s'était jamais attardé aux ruelles qui s'étendaient sur le territoire de la petite ville.Elle décida de s'engouffrer dans l'endroit qui lui était familier.À la lumière de ce qui restait de l'étoile jaune,elle se mit à fouiller les grandes poches dissimulées à l'intérieur de sa cape.Elle en ressortit son poignard tapissé d'une écriture cunéiforme qui lui était inconnue.Prudemment,elle choisit de l'insérer à l'intérieur de sa botte droite.Cette habitude désavantageuse de cacher ses armes dans ses chaussures lui attiraient grand nombre de moqueries.Puisque ce n'était pas une jeune femme à qui la popularité importait beaucoup,elle n'avait pas tenté d'éliminer cette manie farouche.En avançant dans l'allée obscure,elle entendit un ahanement curieux et tout son corps fut parcourut d'un grand frisson.La jeune guerrière détourna vivement la tête pour comprendre que le gémissement provenait de la rue principale.Elle en déduit que ce devait être le résultat du découragement d'un marchand incapable de faire bouger son chariot.Souhaitant continuer sa progression,l'élémentaliste du feu n'eut pas le temps de remarquer les boîtes de carton qui étaient étendues devant elle et tomba face contre terre.

-Raaahh!Non mais!

Selphira se releva en ravalant un juron avant de foudroyé du regard ce qui l'avaient fait trébuché.D'un simple geste de la main,elle transforma les boîtes en tas de cendre et continua à avancer.Tentant de calmer sa fureur contre ces simples boîtes de carton qui n'avaient jamais demandé d'exister,quelque chose la poussait à marcher jusqu'au bout de la ruelle.Peut-être était-ce simplement le fait qu'elle ait du temps à perdre ou la curiosité qui la faisait avancer.Elle sentait les vibrations d'une forte aura voyagé jusqu'à elle.C'était cet être,particulièrement,qui semblait l'attirer comme un aimant.Ce ne pouvait être autre qu'un élève de Spirit.À un moment,elle se demanda si elle avait réellement envie de rencontrer un nouvel étudiant.Car oui,elle pouvait le sentir,c'était un jeune homme qui se tenait au bout de ce qui lui semblait être un tunnel obscur.Pour elle,on aurait dit que cela faisait une éternité qu'elle était là,à avancer,dans ce couloir de déchets.C'était si...long.Puis,elle finit par arriver à l'extrémité,découvrant une odeur perstilentielle.La jeune élémentaliste étampa violamment sa main contre son nez pour s'empêcher de respirer l'air nauséabond.L'horreur se lisait dans ses yeux si brillants de vie.

Devant le regard ébahi de la jeune femme,un cadavre gisait.Il était déjà dans un état de décomposition avancer et dégageait un parfum atroce.Tatoué sur son front,on pouvait voir l'insigne de l'établissement magique.

*Il aimait notre école,celui-là!Peut-être trop d'ailleurs...Tiens,je ne serais pas surprise d'apprendre que c'est cela qui a causé sa mort.Des petits rebels se sont sûrement occupé de son "cas"*

Elle lâcha un soupir bruyant qui démontrait sa consternation.Puis,après avoir souffler sur ses mèches rebelles,elle rabattit sur sa tête la capuche de sa cape.D'un geste solennel,elle s'agenouilla devant la dépouille de ce qui était autrefois un élève du pensionnat.Elle ferma les paupières et baissa la tête un instant en un silence respectueux.Le minuscule rituel de deuil terminé,elle enflamma le corps du défunt et perdit son regard dans le feu rassurant.La sensation de la chaleur sur sa peau la mettait dans un étrange état de confiance totale.Toujours agenouillée devant la dépouille ravagée par le feu,elle entendit à peine la personne qui s'approchait derrière elle.Rassurée du sort de l'ancien élémentaliste,bien qu'elle ne l'ait jamais connu,elle se remit sur pied et tourna les talons.À ce moment,elle vit quelqu'un devant elle.Elle lâcha un cri de stuppeur accompagné d'une mine effrayée qui fut rapidement remplacée par une sourire doux et sincère.

-Bonjour!

[désolé du retard...même pas terminé en plus! ces jeunes, de nos jours...]

[Edit de Selph:Pppffffffffff,même pas digne de finir un simple et ridicule Rp!Non mais,quelle fiabilité défaillante!Pendant ce temps,je suis sûr que tu asservis les besoin(TRÈS) secondaires de ton chaton qui te manipule à sa guise!Pathétique! -_- (C'est bon,j'ai compris,tu peux supprimer cet edit xD)]

[mais....mais.....MON CHATON EST CUTE! D< il a besoin de plein de chose pour rester squisheable et en santé! Tu te rend pas compte de comment sa peut avoir besoin d'attention ces petits machins xD]

Fin d'après midi à Spirit Town, un adolescent du pensionnat erre dans les ruelles, comme beaucoup d'autre on l'habitude de le faire quand vient la nuit. Un manteau noir abimé lui descend jusqu'au genoux, et un haut col lui cache la moitié inférieure du visage. Un figure pâle, maladive, qui contrastre avec la masse de cheveux sombre qui dégrigole plus bas que ses épaules frêles. Ses mains sont invisible, enfouies dans ses poche. Un jeans trop grand, déchiré, couvre ses jambes, et ses pas sont insonores, étouffé par les chaussures à semelle souple en synthétique, fauchées à un pensionnaire voisin qui, désormais, barre à double tour sa chambre dès qu'il s'absente.

C'est la première fois que Gwen vient ici: il note mentalement la configuration des ruelles, prend des points de repère...si son sens de l'orientation frôle la nullité, il a trop arpenté les bas quartiers de Tokyo pour ne pas se repérer dans ce genre de milieu. Une bourasque plus vive que les autres le fait frissoner. Il sort brièvement ses mains arachnéennes de ses poches et souffle dessus pour essayer de se réchauffer un peu. Il s'arrête un instant. Pendant une fraction de seconde, une odeur étrange se mêle à la puanteur du dédale crasseu. L'élémentariste d'eau relève la tête, intrigué.

*comme une odeur de carcasse...*

Il bifurque à gauche, tente de trouver la provenance du parfum de charogne qui se fait un peu plus fort à mesure qu'il se rapproche de la source. Un dernier tournant et, au bout d'un cul-de-sac...un cadavre humain. Le jeune homme plaque violement sa manche contre son nez et sa bouche, essaye d'empêcher la puanteur atroce de l'étouffer, mais la senteur est si concentré qu'elle filtre quand même.
Malgré tout, il se penche, observe la chose grouillante de micro charognards. Sur le visage cauchemardesque, sur le front, un tatouage: le signe de Spirit Magic. Gwen n'ose pas toucher, mais ça ressemble plus à du airbrush qu'autre chose...Il se relève soudainement et s'éloigne s'un pas rapide, courant presque. Quelques rues plus loin, il s'arrête enfin, et prend plsuieurs bouffé d'air. L'atmosphère est loin d'être pure, très loin même, chargée de pollution malodorante, mais ce n'est rien à côté de l'immonde effluve de la dépouille.

*dégeulasse...j'ai envie de vomir*

C'est bon, Message reçu. Sous les dessous d'une petite ville paisible, Spirit Town est un territoire envahi par les meutes d'élèves « anormaux » du pensionnat tout proche. Avec la puissance des élément entre les mains et un esprit souvent affecté par un passé qui porte les stigmates de leur différence, les jeunes savent se battre. Ce cas-là est surement un cas isolé, rare, mais il témoigne de ce que sont capable les étudiants.

Mais il est interrompu dans ses réflexion. Un jeune femme passe devant lui sans remarquer la masse sombre appuyée contre le mur. Une élève du pensionnat, il en est presque sûr. Il attend un peu. Puis la suit. Pourquoi? Très bonne question; il n'en est lui-même pas très sur. Une aura puissante, quelque chose d'étrange, d'hinabituel l'attire comme un aimant. Alors il se prend au jeu, comme quand il filait les individus à l'air trop étranger, ou trop riche, dans les endroits mal famés de la mégapole japonaise. Soudain, la fille trébuche, jure un peu et carbonise illico les boites de cartons responsables de sa chute.

À son tour, elle découvre le cadavre. Un moment, elle reste immobile. Gwen s'est arrêté à un mètre environ de l'étudiante, la tête penchée sur le côté, curieux. Va-t-elle faire demi-tour, dégoutée? Appeler quelqu'un, signaler le mort? Rire au éclats comme une malade mentale [on sait jamais...]? Rien de tout ça. Avec un soupir, elle rabat la capuche de son manteau, se penche...incinère le défunt dans un éclat qui illumine les murs couverts de tags grossiers. L'élémentariste aqueux en reste coi. Quelle étrange réaction. Lui n'aurait jamais pensé à donner une condition...acceptable au corps à moitié pourri. Il est encore en train de trouver la raison de ce geste si honorable quand la jeune femme se relève. Elle tourne les talons tranquillement mais pousse un cris de suprise qui fait sursauter Gwen, toujours perdu dans ses pensées. Il recule d'un pas, indécis sur le comportement à adopter.

« Bonjour! »

Un visage franc et souriant. Seuls les yeux et le haut du visage de l'estudiantin sont visible mais une espèce de vague de méfiance semble émaner de l'individu. La gentillesse spontanée de la jeune femme lui semble eu peu...suspecte, comme déplacée, dans un tel contexte.

« Salut »

Aucune intonation dans la voix éraillée. D'un signe du menton, il pointe le coin poisseux ou il ne reste maintenant qu'une poignée de cendre. Au delà de la froideur polaire des yeux bleus clair, une pointe d'interrogation. Presque de la curiosité.

« Tu le connaissais? »