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| Syndrome [PV Aku o3o] | |
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Gwen Dénès *Modérateur*
Nombre de messages : 163 Age Virtuel : 15 Date d'inscription : 20/01/2007
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| Sujet: Syndrome [PV Aku o3o] Ven 17 Aoû - 22:11 | |
| [C’est toi qui disais que tu partais en couille dans tes post? xD je suis devenu aussi pire que toi. M’enfin, voila quoi, c’est pas du grand art mes rp, mais voila. ]
L’horloge affiche 21h20. Il jette un coup d’œil sur le miroir, comme s’il se préoccupait de son apparence. Puis il sort de la petite chambre aux murs bleus, attrapant au passage un masque discrètement posé sur la table de chevet. Dans les couloirs, beaucoup d’élèves jaillissent de leur chambre de la même façon, comme d’un commun accord, et tous vont dans la même direction.
Pour peu, on ne le reconnaître pas, le petit élémentariste aqueux. Faut dire que pour une fois, il porte autre chose que les vêtements de clochard bien trop grands pour son petit corps maigre. Non, cette fois-ci, il a presque l’air du même acabit que les estudiantins biens comme il faut, bien habillé et les cheveux bien coiffé, espèce qui abondait à Spirit. Non, il n’a pas eu d’illumination, il n’est pas tombé sur la tête, il n’a pas frôlé la mort et l’idée de soigner enfin son apparence ne lui est pas apparue comme une évidence soudaine. Il avait seulement rencontré, quelques jours auparavant, une jeune fille un peu étrange et très énergique qui, pour tromper sa nervosité à l’approche du bal, avait décidé de s’occuper de lui.
C’est-à-dire qu’elle était entrée dans la chambre de façon tonitruante, avait déballé son coffret à maquillage dans toute sa splendeur et avait entreprit de transformer Gwen. Il l’avait laissée faire, avec une espèce de curiosité amusé; curieux de voir le résultat et amusé des efforts apparemment vains que la jeune fille déployait. Il s’était donc laissé faire, et le résultat était des plus singuliers. Catherine [c’était le nom de la jeune fille] avait, à grand renfort d’artifice, effacé les cernes violacé sous les yeux de l’adolescent, atténué les creux profonds de ses joues, donné un semblant de coupe à ses cheveux sombres mi-longs et lui avait filé des vêtements sortis Dieu sait d’où. Avant de partir, elle avait contemplé l’adolescent avec la fierté un peu stupéfaite d’un artiste devant son chef d’œuvre. Puis, soudainement pressée, avait vérifié l’heure et remballé son matériel.
« Julien va être là dans dix minutes...je te laisse »
Julien, c’est le cavalier de Catherine. Avec un sourire stressé [oui, un sourire peut être stressé], elle avait quitté la chambre, pouf, comme ça. Ou presque. Quoi qu’il en soit, notre petit con, il avait regardé le miroir, et il y avait vu un élève presque normal de Spirit [si les élèves de Spirit peuvent être considérés comme «normaux »], un peu maigre, un peu petit, certes, mais vêtu d’une chemise noire toute simple et d’un jeans gris serré qui lui tombait un peu bas sur ses hanches osseuses. Ça faisait bizarre, comme impression, se regarder dans le miroir se reconnaître difficilement.
M’enfin, le bal commençait bientôt – oh, il n’avait pas l’intention d’y aller, mais ne voulait pas décevoir Catherine. De plus, il s’ennuyait un peu... Il était donc sorti de la chambre suivant la méthode dictée plus haut. Et maintenant, il marche dans les couloirs. Mais une légère sensation de malaise calque son pas. Pour la première fois qu’il est à Spirit et qu’il arpente les couloirs, quelques têtes se tournent sur son passage. Bon, pas grand-chose, seulement quelques petites représentante de la gente féminine. Et ça l’angoisse, ce petit con. Pas parce qu’il est intimidé par les filles, ou qu’il est gynécophobe, non. Simplement que depuis toujours, il se fond dans la foule, il devient quasi-invisible, indétectable, pas de vague quand il se déplace, il glisse presque sur le sol, invisible man, Potter avec sa cape d’invisibilité, tout petit et tout maigrichon qu’il est. Et là, d’un coup, dans un établissement pour rejetons de richards, il se fait –ne serait-ce qu’un minimum- remarquer.
Oh et puis foutaises et conneries, ce n’est rien de plus que son imagination détraquée qui l’angoisse; alors il bâillonne sa fantaisie bâtarde, non mais hé, faut pas pousser mémère dans les orties non plus.
Tout ce bordel mental mis à part, Gwen arrive finalement dans le vestibule, où sont déjà tassé quelques dizaines d’élèves. Entre temps, bien sûr, il a mit son masque, un truc tout blanc, blanc glacé, même, qui lui couvre le front et qui descend jusqu’au milieu des pommettes, avec, ça va de soie, deux ouvertures en amande pour les yeux. Pour en revenir aux autres pensionnaires qui sont déjà là; l’aura d’excitation qui les entoure est presque palpable, l’impatiente suinte par tous les pores tandis que l’horloge déplace ses petites aiguilles comme des pions dans une partie d’échec. Finalement, le vœu commun et muet hurlé en silence [non, ceci n’est pas contradictoire] par les internes –qui n’est nul autre que «ouvrez ces portes, par la sainte merde!» et ses variantes- est exaucé. Les lourds battants s’ouvrent sans un bruit, comme par magie [ooooh! aaaah!]. Ils dévoilent une grande, très grande salle de bal, au plancher comme un échiquier géant; les lustres, qui valent bien une petite fortune chacun, diffusent une lumière tamisée et ondulante. Et les étudiants entrent, soudainement calmes, et on danse [ai-je oublié de mentionner qu’il y avait de la musique?], parce que le bal, au départ, ben c’est quand même fait pour danser.
Revenons-en à Gwen. Lui, bien sûr, n’a pas de cavalière, il est venu ici simplement pour duper l’ennui : sa présence ici était loin d’être prémédité. Le vestibule est bordé de sièges : il va s’asseoir, comme une poignée d’autre qui, eux aussi, n’ont pas d’accompagnateur(trice). Et il attend, il s’occupe en détaillant ceux qui passent devant lui, il attend que quelque chose se passe. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syndrome [PV Aku o3o] Dim 9 Sep - 23:32 | |
| Blanc. Oui, ce mur était juste blanc. Cette conclusion, Akuma eut tôt fait de la définir. Seulement il lui fallu dix longues - éternelles ?- minutes pour confirmer ses suppositions, au combien (non) discutable. Elle étudiait avec une minutie étrangement intéressée les dégradés, presque invisibles, les fissures, rénures et autres recoins du maquis de la première guerre picturale de la chambre d’Akuma Eichi : Lacérée par le souvenir, la jeune fille les avaient enfermés dans leur papier glacé puis coller pour cacher la triste pâleur des murs. Ils se tenaient immobiles, sages comme des… images. Le silence, tout aussi apocalyptique que ce blanc régnait en seul maître momentané, le temps que son hôte sorte de sa torpeur réflexive et perplexe. Assise sur un bout de son lit, sur ses genoux , ses coudes couverts par les manches de sa robe s’appuyaient, eux-mêmes porteurs de son visage dont les traits avec une expression de gamine contrariée. Rarement costumée de robe, cela n’aggravait que plus encore sa joliesse. Le vêtement était fin pour retomber sur les chevilles et découpait, de sa dentelle fine, ses bras minces en dessous du coude. Sa chevelure océanique, torsadée sur le côte, retombait sur son épaule et un ruban noir serrait le haut de sa frange sauvage. Sa faciès avait son teint de lys et sa bouche était étrangement suave ce soir. Les chromosomes chaotique de son « invité » devait se manifester à l’approche des festivités. Malgré ce charme général, rien n’égalait ses yeux cristallins dont la taille et la couleur, déjà causes de leur superbe, avaient augmenté. Leur pureté s’accentuait alors et leur hypnose ingenue, ne la rendant que plus attractive,ne laisserait pas indifférente l’assemblée, aussi vaste soit elle, tant leur aimant organique allait avoir d’emprise ce soir. Son réveil sonna.Et merde …La jeune fille, sentant sa dernière heure arrivée, laissa choir ses bras le long du lit, sa tête à présent entre ses cuisses ( que tous les pervers ferment leurs gueules TT). Sous son postérieur, un petit bout de papier refaisait difficilement surface. D’un coup, comme prise d’une folie schisophrène, Aku commença à jurer seule, beugler, taper du pied. Toute cette haine engendrée par un simple bout de papier ? La démone l’extirpa d’un geste rageur avant de relire les quelques mots griffonés. - Citation :
- Pour ma Pitchoune,
Pour ton bal et qu’enfin tu montres la jolie fille que t’est. Bouge ton cul ! Il a coûté un max ce bout de tissu et c’est Eimi qui te la choisit. Va me tomber la gente masculine, et si c’est pas pour moi, fais le pour note cous’. Ton frangin déguilgué t’aime Tène Mitsuki Sempaï, j’ai choisi cette robe pour toi et j’aimeré beaucoup que tu la porte pour ton bal. Et pui il y a un masque comme les papillon du jardin. La dernière phrase avait une écriture enfantine et quelques fautes parsemaient les deux minuscules lignes. Elle esquissa un sourire amusé et tendre au souvenir de sa petite cousine, bien qu’adoptive, chérie. Elle eut une longue pensée pour la petite Eimi avant de détourner son regard de la lettre pour le poser sur le miroir. En face, une fille ? Non, une jeune femme. Elle ne se reconnaissait plus : Son mètre soixante dix huits, ses cinquante six misérables kilos, enrobés dans un tissu si magnifique que son passé batard ne pouvait l’identifier et terminé de dentelles fines. Le tout dans une couleur d’un noir nacré ravissant. La forme qui l’avait découpée lui rappelait effectivement les papillons du jardin : le bustier se laçait du bas de la poitrine jusqu’aux hanches, sur ses petites bretelles tombaient deux manches trois quart, terminées de dentelles, ailées de tulle à l’arrière des épaules. La jupe était longue et échancrée, ses parties charnues distraitement dissimulées par des lanières de cuir sur les côtés. Cependant le masque en était meilleure représentation de l'insecte: du même jais que la robe, à ses extremites dessinees d’ailes, des teintes chaudes et poudrées.Comme parsemé d’étoiles, il brillait quelque peu. Rajoutant ainsi un accent sur son regard. L’élémentariste se regarda encore une fois dans ce reflet qui était des plus contraire à sa réalité. Le masque enfin chaussé sur son petit nez gamin, les préparatifs de sa tenue n’avaient pas été si tardif. Ses cristaux faisaient l’énorme tâche d’un océan d’innocence et la cascade dégoulinant sur son épaule lézardait l’étendu obscure. Elle soupira. La jeune fille était pathétique. Elle se sentait complètement abruti, bête de foire, danseuse de carbaret même ! Sa colère refit surface. Crachant intérieurement sur les lignes à la grammaire et l’orthographe parfaits –si l’on peut qualifier de parfait, un langage vulgaire et peu châtié- elle poussa enfin la lourde porte d’ébène de sa chambre avec lassitude et résignation. Classée parmi les retardataires, les derniers internes pressés se retournaient pourtant à son passage. L’intéressée commença à ressentir la gêne atroce de se sentir nue, le rose propre à ce sentiment vint d’ailleurs pâmer ses joues. Se faire remarquer avait toujours prone parmis ses caracteristiques majeurs, mais elle preferait l'autre maniere de le faire... Sauter dans les arbres, hurler en pleine rue et autres merveilleses petites particularites bien a elle. Après ce couloir de regards insoutenables, elle arriva enfin devant le vestibule. La cage de ses souvenirs avait les superbes rideaux bordeaux des grands théâtres italiens, sur les fauteils de satin trônant dans le petit habitacle, le songe des interminables -maintenant suppliciants- instants de ferveur à attendre l’être aimé resserrait son cœur martyr. La tentation de s’asseoir fut grande. Pourquoi son histoire ne pouvait elle se répéter ? Pourquoi le malheur devait renaître au détriment de la naissance même de la volupté ? Questions d’une vie, réponses du trépas. Non, petit papillon ne s’assaillerait pas et fleur ne reviendra pas. La moquette prune étouffait le bruit de ses pas résolus. Déterminée, elle continua de traverser la salle, chassant les rêves passés. Sa course l’aurait emmenée on ne sait où si un convive n’avait pas eut la –savante ?- idée d’étendre ses jambes à cet instant précis. Sa ballerine de satin se prit dans la cage des fuseaux du jeune homme, elle entra en colision brutale avec le sol dans sa discrétion légendaire.NAGUOUUUUU ! Aïe, Aïe, Aïe ! >< Raaaah c’est qui le con qui m’a fait un croche patte ?À présent recroquevillée sur elle-même, l’arrière de sa tête entre ses mains gantées, elle continua un temps ses brimades, ne se souciant pas de la chute de son masque. La jeune fille leva ensuite des yeux emplie de haine imature vers un garçon dont la beauté l’arrêta net. Il n'avait pas retiré son bout de carton blanc glacé mais elle devinait son visage stoïque bien que légèrement étonné par cette entrée en matière assez particulière. Le rose devient pourpre et elle le regarda, avec ses longs cheveux sombres contrastants avec ses yeux clairs, sa maigreur élancé, il était excessivement beau. Le petit papillon s’étonna d’ailleurs de ne pas l’avoir remarqué auparavant, habituée à remarquer les gens de cette « espèce », non pas qu’elle se portait sur l’apparence seulement il fallait avouer que ces personnes attiraient n’importe quel regard, surtout le sien, très voir trop observateur . Elle resta donc là à bégueyer, toujours par terre et interdite. Ses yeux saphirs plongés dans ses cristaux emplis de désarroi, aucun des deux jeunes gens ne prenaient la parole ni même esquissa un semblant de réaction. Il y avait un espèce de blanc bien pire que celui de son mur.H.j: Gomeeeeeen ma limace pardoooon !!! Excuse moi >< J te fais attendre perpette pour de la bouse =o= Pend moi >.> |
| | | Gwen Dénès *Modérateur*
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| Sujet: Re: Syndrome [PV Aku o3o] Sam 29 Sep - 20:36 | |
| Et là, plus personne ne dit rien, silence quasi-total dans le vestibule, calme seulement troublé par les froufroutements de tissus, les relents capiteux de musique qui filtrent de la salle d’à côté et le bruit des respirations des estudiantins présents dans la pièce. La masse entière des regards se concentre sur les deux personnes qui se regardent dans le blanc des yeux sans esquisser un geste depuis vingt bonnes secondes. Pourtant, ç'aurait pu être quinze minute ou deux nanosecondes, il n’y aurait eu aucune différence. Toujours en est-il que les yeux valsent de l’un à l’autre des protagonistes, et, si l’on fait abstraction des tenues, du lieu, et du fait que personne ne bougeait d’un poil [ce qui fait pas mal de chose en fin de compte], on se serait cru à un match de ping-pong. La dizaine de globes oculaires fixait joueur n°machinchose comme si elle aurait voulu le voir faire quelque chose d’extraordinaire…oups, il ne fait rien, tous sur la joueuse n°machinbidule! Elle non plus ne se décide pas…? Allez, une toute petite chose, pour plaire au public….une action héroïque, une crise de larme, ou de la violence, un peu d’humiliation pour un pauvre public qui meure de faim…de la bassesse et de la boue à se mettre sous la dent, du sang et des corps plastiques sur lesquels on peut imaginer des choses pas très catholiques…aller, une déchéance qui alimentera les rumeurs pour les mois à venir, et un strip-tease dégradant…et puis, mieux, tout ça en même temps! … Mais rien. Toujours rien ne se passe. Une fille aux cheveux roux au teint livide et aux taches de rousseur envahissantes relâche bruyamment son souffle, qu’elle retenait dans ses petits poumons depuis trop longtemps, et la perturbation sonore lui vaut des regards assassins. Mais les yeux cannibales rattrapent illico les deux paralysés [enfin, tout le monde semble avoir été frappé par la foudre, avec l’air ahuri et la bouche ouverte, devenu d’un coup doublement hémiplégique] les deux, donc, qui son figé dans la même position qu’avant, et les oculaires anthropophages qui craignent de manquer quelque chose, de manquer LE moment de match, le clou de la soirée. Ce qui les priveraient d’une joie immense, et de l’occasion de se faire sa version, qui, bien sur, contredirait toutes les autres…ils rêvent déjà, les petits yeux, de dicter leur vision des choses, une visions tordue, peut-être, mais il faut informer les gens, n’est-ce pas? Au nom de la liberté d’expression, et toutes ces beaux petits mots qui défilent dans l’esprit des petits oculaires…qui reviennent soudainement sur terre. Ont-ils manqué quelques évènements pendant leur égarement momentané? Non, rien n’a bougé. … « Bordel de merde, faites quelque chose!! » hurlent les petits yeux tout maquillés, dont un certain nombre menace de jaillir de leurs orbites à tout moment tellement la pression est grande. … … Sus aux joueurs qui foutent rien! Le murmures sont sur le point de déferler, les lèvres s’entrouvrent, prêtent à mitrailler : chargement de salive…check! Munitions….check! Réserve de critiques et de mots désobligeants…check! Wait for the masterchief’s orders! Mais les bouches, pourtant surentraînées à insulter [je rappelle que l’on est dans une école], se figent. Le jeune estudiantin, celui avec le masque tout blanc, se lève. Oh, ne vous y trompez pas : la jeune femme n’est tombé que depuis une trentaine de secondes. Mais bon, peut importe le temps, toujours est-il que le damoiseau se lève. Il y a quelque chose de reptilien, quelque chose qui tient du serpent dans ce corps anguleux et maigre, dans ses mouvements souples…mais aussi, il y a une indifférence, presque une arrogance, toute féline qui émane des gestes indolents, et un je-m’en-foutisme bien humain dans ce corps décharné. Tout ça pour dire qu’il se lève [merde, c’est la troisième fois que je le répète], puis se penche, ramasse entre le majeur et l’index le masque de la jeune femme qui était tombé à terre et tend à la gracieuse convive une main secourable. Un petit sourire est peint sur les lèvres fines mais les yeux, couleur de glace, sont à moitié cachés par de longs cils.
[sorry…manque cruel d’inspiration >_<]
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| Sujet: Re: Syndrome [PV Aku o3o] | |
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