Naëssé

[ Terminé, je l'espère. Merci. ]


Concernant les pouvoirs :

Elément contrôlé : Plante

Armes : Une liane au bout de laquelle s'épanouit un très attendrissant lys noir, aux pétales tranchantes et imbibées d'un poison aux effets paralysants ou mortels, selon la dose.

Descriptions :

Physique :
Qu'aurait-on à redire de son image, Naëssé n'est ni plus ni moins banal, et en même temps sa personne renvoit un sentiment énigmatique de mystère et de sombreté.
Cela peut paraître étrange, pour un jeune homme à la peau pâle comme la lune, presque blanche, lisse sans aucune imperfections, douce comme celle d'une pêche.
Son visage forme un oval quasiment parfait, et arbore un petit nez fin et droit, très légèrement remonté à la pointe.
Son menton se définit d'une courbe bien nette et ronde, peut-être un peu allongée, sans que cela ne se voit.
Ses pommettes presque impersceptiblement teintées d'un voile rosé forment un ensemble creux et assez osseux au niveau des joues.
Il se dessine en bas de cette face une bouche aux traits non appuyés, arborant des lèvres blanches pulpeuse sur le dessus, et fine sur la supérieur, bien que ce soit généralement le contraire.
Pour parler d'inversement des choses, il est vrai que ce visage est qualifiable par la plupart de "visage d'ange", pâle et soyeux. Naëssé prend d'ailleurs particulièrement soin de son apparence, parce que légèrement coquet sur ce point, il aime passer du temps devant son miroir à s'arranger, cela le distrait véritablement au plus haut point.
Passons plutôt à ce qui forme (selon lui) "l'harmonie d'un visage, son coeur" : Les yeux, il pense effectivement que par les yeux passent les expressions, et toutes sortes d'émotions et revendique que pour se comprendre, il suffit parfois d'un regard.
Les siens sont petits et alongés, d'un gris clair et profond. C'est par son regard qu'il fait passé et marque son côté sombre, il a continuellement l'oeil ironique et narquois. En effet, Naëssé aime lire dans les yeux des autres, mais ne supporte pas qu'on lise dans le siens, c'est pourquoi il prend souvent cette même expression de moquerie... En dessus et sur les paupières, est apercevable la petite particularité d'une teinte d'abord noir jais puis sur une minime partie rouge foncé, pas tout à fait bordeau, et parfaitement naturelle. Ca donne d'ailleurs un charme quelque peu étrange à son visage.
De fins cheveux d'un blond presque blanc reviennent et cascadent sauvagement sur son visage, voilant son front, masquant ses oreilles. Il adore sentir le vent les faire battre et repousser les mèches en bataille sur son visage...
Enfin, un tatouage noir fait à l'ancre ineffaçable de chine s'étend de son oeil gauche, d'abord formant une sorte de carré sur la pommette, puis simplement un trait noir, plus appuyé sur la fin. ( apparition : cf histoire ).
Naëssé est de corpulence très maigre, mais son enfance lui à permit d'acquérir des abdos et des muscles d'aciers au niveau des bras et des jambes. Le jeune homme est plutôt grand, environ 187 cm, s'étend sur de longues jambes et est très élancé. Il possède une démarche gracieuse et silencieuse, se faufile dans les foules aussi bien que dans les espaces cloîtré et vide tel un serpent.
Pour ce qui est de son habillement, un pantalon noir de costard, coupe serré et allongeant ses jambes est la plupart du temps le bienvenu, ainsi qu'une large chemise de lin blanc, mise d'un style assez débraillé.
Sur sa tête est souvent enfoncé un chapeau noir lui aussi, légèrement penché au côté droit pour accentuer cette accoutrement bizarre.

Caractère :
C'est là que l'on peut remarquer que chez une personne aux traits angéliques, peut somnoler une personnalité démoniaque, ne correspondant en aucun cas à son physique. Naëssé illustre à sa grande joie parfaitement cette position, il l'a met particulièrement en valeur en s'adonnant à la manipulation de chaque être qu'il rencontre. Après tout, qui se douterait que sous une telle image se cacherait le pire des calculateurs, aimant tromper, embobiner ceux qu'il croise jusqu'à les rendre complètement fous... C'est là toute sa part de sadicité, son plaisir quotidien. Il est d'ailleurs très difficile à cerner, possèdant un Esprit très original, il est du genre ironique, et aime la souffrance. Muni de son continuel , sourire narquois, Naëssé garde pourtant son calme à toute épreuve, il est paisible, vengeur, et agit sans aucun remord. Effectivement le regret ne fait absolument pas parti de sa personnalité, il accomplit les actes avec un naturel et une simplicité étrange, tel une machine n'ayant pas de sentiments, ne ressentant aucune peine à faire du mal ou à en recevoir. Il en avait pourtant à une époque, mais tout ça s'était évaporé, avait fondu comme neige au soleil.
Il est important de préciser que c'est un être charmeur, tout à fait poli et gentleman, souriant tout le temps et cachant bien son ironie aux personnes qu'il rencontre. Il ne manifeste aucune sensation de mal, de peine, de bonheur, c'est toujours cette même expression présente sur son visage...
Etant donné qu'il ne s'énerve pour ainsi dire jamais, Naëssé se sent obligé de montrer et d'arborer une répartie parfaite à chaque attaque, il s'amuse d'ailleurs de l'énervement des gens, et le place en sa faveur.
Le jeune homme ne parle jamais de son passé, il aime la solitude, ce qui ne l'empêche de se retrouver souvent en présence de bonne companie, et n'a presque pas d'amis, du moins pas très proche. Il lui est insupportable de s'attacher à une personne, c'est pourquoi il préfère garder ses distances. Le seul amour qu'il n'ai jusqu'alors manifesté est celui des plantes, surtout des fleurs. Depuis sa plus tendre enfance, il les cultive, particulièrement les toxiques, celles contenant du poison, et connait tout leurs secrets, comme si il existait entre eux une sorte de connexion. ( cf : histoire )
Très patriote de lui-même, il croit en ses convictions, les revendique, il est presque voir totalement impossible de le faire changer d'avis.
Naëssé n'étant pas d'un naturel très bavard, ne parle que lorsqu'on lui adresse la parole, d'une voix douce et mélodieuse, pourtant il adore s'adonner à de grande discutions philosophiques ou débats durant lesquels il faut exprimer son point de vue.
Pour terminer sans se faire d'illusions, le jeune homme ne pense qu'à lui-même et à son propre interêt, ce qu'on appelle d'abord de l'égoïsme. Chez lui et à son niveau c'est tellement frappant que ça ne peut-être que de l'égocentrisme manifesté. Ca aussi, c'est une facette de sa personne qu'il s'efforce à ne pas dévoiler.
Ce qu'il montre de lui est comme dit ci-dessus charmeur et serviable, ce qui est pour le moins étonnant de lui-même...
Les écarts ne sont pourtant et envers tout pas inévitables de sa part, pour ne pas dire fréquents, le mensonge et la duperie sont eux aussi de ses passe-temps habituels, sans pour autant en excéder.
Hormis la végétation, ses passions sont le chant, la harpe et l'écriture, qu'il pratique insolemment et quotidiennement.

Histoire :

Voici la triste histoire d'un passé tourmenté, celui d'une enfance rongée par les mémoires du sang, un souvenir désormais oublié...

Il est tout d'abord important de préciser que Naëssé a vécu dans une ambiance totalement différente de celle des jeunes de sa génération.
Ce qu'on pourrait appeler sa famille vivait au plus profond d'une contrée éloignée, dont le nom fut oublier, perdu à jamais dans l'infini et éternel temps. On y vivait comme on aurait put y vivre à une époque médiéval, et l'on ne savait rien de la vie à l'extérieur. Chaque être égaré décidant d'en sortir ou d'y entrer était traqué et pourfendu... Du moins lorsqu'il arrivait à fen franchir les frontières...
C'était un pays magnifique, bercé par le rêve et la nature, que le baron Ambrosio El' Elendriàn gouvernait, le même homme qui avait en moitié parti donné vie à Naëssé.
Mais les derniers souvenirs du garçons remontent à ses 9 ans, période avant laquelle le néant s'était installé.
Il vivait alors au manoir familial, et était un garçon presque trop adorable, serviable et gentil.
Le domaine était vaste, il aimait y gambader, s'amuser, se faire de nouveaux amis, qu'ils soient humain ou non. Rien d'anormal... Pourtant une autre nature sommeillait en lui, attendant le moment propice pour se réveillant, répandant alors le terrible secret des années oubliées...
Mais pour le moment, Naëssé étudier (alors celle-là elle est belle) l'algèbre et les science de vie, la nature et les plantes, l'écriture et la grammaire, accompagné des meilleurs enseignants...
Il vivait sous la responsabilité d'une gouvernante, Nysia.


11 ans

13 févier
"Cher journal, aujourd'hui j'ai eut +1 11 ans. Je voyais alors papa pour la seconde fois de ma vie. La première étant le jour de mes 9 ans, d'après ce que je me rappelle. C'était fantastique, et, bien qu'il fut assez froid et distant, je fut l'enfant le plus heureux de royaume à ce jour. Tu n'imagines donc pas ma joie lorsqu'il m'appris qu'il ne repartirai plus et qu'il s'installerai ici définitivement ! Je suis si pressé de mieux le connaître...
Je lui ai aussi posé quelque question sur ma mère, mais le regard qu'il me lança alors me fit comprendre que je ne devais pas lui en demander davantage. J'aimerai bien tout de même savoir ce qu'elle est devenue.
Enfin, la visite de mon père me comble déja suffisemment de bonheur !
En plus, il m'a offert un magnifique lys blanc. Il m'a dit qu'il était éternel, et ne fanerai que lorsque la bonté s'éteignerai définitivement en moi, et que l'intérieur de mon être mourra sans que j'en meurs pour autant. J'ai alors fait le voeux q'un tel jour n'arrive jamais. Pour revenir à la fleur, dès que je la vis, une sensation étrange parcoura entièrement mon coeur, une attirance d'une puissance indéniable, comme un aimant indestructible. Ca me parût premièrement bizarre, moi qui ne m'était jamais interressé particulièrement aux plantes, mais là c'était comme si un lien entre nous s'était tissé en une fraction de seconde, comme si ma vie dépendait de la sienne...
Je ne sais pas pourquoi, mais le nom d'Adeleïla m'est alors venu à l'esprit, et c'est comme ça je j'appela mon lys.
Lorsque je l'annonça à Père, il ouvrit des yeux immenses, pétrifié, je pris peur, il était livide, la sueur perlait son front de grosse gouttes translucides. Je ne comprenais pas, et m'enfuis alors dans ma chambre. Quelque instant plus tard, il revint, puis me rassura, mais m'interdit formellement de répéter devant ce fameux nom. Je promis... "

Le temps s'écoulait, ne se révélant ni plus, ni moins long. Les mois défilaient, la mélancolie s'installait, et Naëssé s'ennuyait à mourir. Son père s'était remarié avec une femme, une sorte de mégère, complètement dénuée de sentiments à son égard, mais, comme on dit si bien : "L'Amour rend aveugle"
Cette dernière en fesait voir de toutes les couleurs au gamin, qui ne se laissant pas faire, lui rendait bien son ingratitude vis à vis de lui et de l'amour que son père lui portait.
Malheureusement, cette vie ne dura que le temps que dure les roses, et la femme mourut quelque temps après, de circonstances étranges, que toute la gente se plaisait à faire passer pour un sucide.
Ce fut le début du dérapement des choses, car le Baron, après une longue dépression, se mit à boire pour noyer sa tristesse, répétant alors sa lassitude et le malheur de sa vie...
A partir de là, tout sombra pour Naëssé, les coups que lui portait son père devenaient de plus en plus forts, lui infligeaient de plus en plus mal. Son corps anéanti s'ankilosait de part et d'autre. La violence commença à cette époque à le transformer.
Il avait alors 13 ans, et se renfermait complètement sur lui-même, n'ayant comme seule préoccupation que ces plantes, son lys et le jardin secret qu'il s'était bâti. Il était tellement seul...
Jusqu'au jour où le vent d'autmne balayant les mortes feuilles lui apporta la companie de la plus charmante qu'il soit. Une jeune demoiselle, agée comme lui, s'installa au chateau, ainsi que son père, un nouveau cuisiner plein de ressources. Elle se nommait Sélénia, et devint vite sa seconde raison de vivre ( la première étant son lys ), sa meilleure amis, qu'il aimait en secret, à qui il montra son jardin. Ensemble il bâtirent des projets d'avenir, et le premier sourire, qui depuis trop longtemps s'était effacé dans son malheur, réapparu sur le visage angéliquedu garçon...
Aaa, que le bonheur est éphémère, il ne dure qu'un temps, celui des amours, puis s'en va, ne laissant aucune trace, hormis celle du vide et des souvenirs, de la mortelle ennui des jours sans fins...


13ans

18 décembre
Pourquoi ne revient-elle pas, je n'en peu plus, j'ai tant besoin d'elle...
Pourquoi m'a-t-elle abandonner, je l'aimais...


15 ans...


Cette hiver me renvoie les vapeurs de notre souvenir, si loin les derniers souvenirs de nous transperce un coeur sans défence de l'image que tu me renvoies.
Comment pourrai-je oublier nos jeux d'enfants, nous revoyant courir dans cette vaste prairie, qui alors reflètaient à nos yeux mille secrets, toi me tenant la main... Nos cris de joie lorsque l'on se retrouvait, puis les larmes amères et salées qui coulaient lentement sur nos joues roses quand on se quittait.
Ces pensées se reflètent aussi claires que de l'eau dans le miroir d'un esprit tourmenté par l'emprisonnement de ne plus de revoir, de ne savoir pourquoi tu m'as quitté...
J'ai besoin de sentir ton regard s'épanouir dans le mien, se mélanger avec lui de sorte à n'en former plus qu'un seul, alors capable de braver les tempêtes de la vie...
J'aimerai tellement te dire que que j'aime, te raconter comme tu me manques...
Ton vague et merveilleux sourire nous appelle aux merveilleux rires des nuits que nous essaiions de ne pas passer, de façon à profiter de chaque instant, et ce jusqu'au dernier souffle.
Je t'aime

Pas de problème chère admin ^^
Juste le temps de chercher de l'inspi pour l'histoire. °_O
Et merci beaucoup, j'essaierai de ne pas vous décevoir.

Suite de l'histoire...

[Désolé pour le double post, l'histoire ne rentrait pas dans la première page de la présentation...]

Peu de temps après, le 11 avril, le dernier coup de son père fut porté. C'était le pire, le plus violent qu'il n'ai jamais eut à subir, une humiliation sans pareil...
Son bras gauche en fut brisé, son épaule démantibulé...
La cicatrice du mal réapparut, pour la seconde fois sur son visage, à partir de son oeil gauche. Mais lui ne savait pas qu'il y avait déja eut une première fois...

Le lendemain de cette attaque, son père fut retrouvé dans la grande salle du palais, un crucifix renversé gravé au couteau à la lame brulée sur la poitrine. Sur le sol, l'inscription "Ave Satanas" était imprimé à son sang. Le drame se fit connaître dans tout le royaume, qui prit peur d'une sou-disant malédiction des Dieux. Mais ça, c'est tout une autre histoire.

Ce fut aussi de cette monstrueuse façon que Naëssé monta sur le trône, du haut de ses 15 ans, l'âme obscurcit par sa haine envers son Père, et par l'envie de plus en plus oppressante de retrouver sa bien-aimée.
Jamais il n'avait souhaité sa mort, il était pourtant content de celle-ci, car désormais il pouvait faire ce qu'il voulait, possédait une armée dont il avait le commandement...
Tout allait trop vite.
Bien qu'il n'en sut rien, c'était lui, lui seul, nul ne sait par quel maléfice, qui avait commis le meurtre de son père. Au fond de lui il en était conscient, mais sa part de bonté toujours le prédominait...
Après cela, le très jeune Baron fit recherché Sélénia dans le pays entier, et ce fut chose aisé de la trouver.
Malheureusement pas dans les conditions qu'il espérait...
Effectivement elle était mariée, et folle amoureuse de son époux.

" Je suis désolée que te te soit donné autant de mal pour me trouver, mais je pensais que c'était oublié, tu as 16 ans aujourd'hui, moi bientôt 17, c'était le passé, des souvenirs d'enfance égarés, nous étions des gamins. J'ai reconstruis ma vie depuis et je suis heureuse, rien ne pourrait gâcher mon bonheur..."

" Je ne comprends pas, je pensais que nos destins était liés... J'ai passé tout ce temps à espérer de revoir. Il ne sait écouler un jour sans que je pense à toi et à nos retrouvailles. Jamais je ne t'ai oublié, jamais je n'ai cesser de t'aimer, d'écrire des lettres que je ne t'envoyais pas, jamais je n'ai ommis notre prommesse. Aujourd'hui tu m'as brisé, très bien, tu en subira les conséquences. Emmenez-le !"

Il avait prononcé ces derniers mots à ses gardes, d'un ton autoritaire, un sourire en coin se dessinant sur sa face, un sourire narquois, le premier qui se manifesta. Ce fut étrange, comme si tout à coup une autre personne que lui se manifestait dans son corps, un être vicieux et perfide qu'il ne contrôlait pas.
Il pouvait cependant entendre lse hurlements de désespoir de Sélénia, ce qui le rendait fou, il savait qu'elle avait besoin de lui... Mais n'était plus maître de lui-même, un béant trou noir, un néant apocalyptique s'était matérialisé en lui...
Il la regarda en face, puis, d'un geste de la main, fit arrêter ses hommes. Un sourire de reconnaissancce apparut sur le visage de la jeune fille.

"Oh, merci, au nom de notre amitié, Naëssé, tu as enfin compris !"

Naëssé éclata de rire, fit volte-face et tua le-dit mari de la belle.

"C'est cela, au nom de notre amitié..."

Puis il se retourna et partit, laissant Sélénia à la souffrance de la mort d'un être aimé...
Inconsciament, ce sentiment de toute puissance lui procira une sensation de grandeur, de plénitude...
Il se réjouissait du mal encouru, pouvait ressentir la peine, l'étau qui entourait le coeur de Sélénia, la torture de l'instant qui s'installait rapidement en elle.

Au même instant, son lys blanc disparut, ne laissant derrière lui que sa fleur, devenue noir jais.

Le lendemain, en se réveillant, Le Baron ne se souvenait plus de ses actes de la veille. Puis le visage de sa tendre lui revint alors à l'esprit, pleurant et déchirant le ciel de ses cris de pitiés et d'épouvantes.
Il ne comprenait pas, la peur le saisit, peut-être lui était-il arriver quelque chose ?
Très vite, ses conseillers le mirent au courant. Au début, il ne les crut pas, mais, accablé de désespoir finit par comprendre son acte.

"POURQUOI N'AVAIT-VOUS DONC RIEN FAIT ? VOUS NE VOYIEZ PAS QUE J'ETAIT DANS UN ETAT SECOND ? L'AI-JE TUE ELLE ? ALLEZ ME LA CHERCHER IMMEDIATEMENT !"

Très vite, la nouvelle du sucide de Sélénia arriva à ses oreilles, et ce fut comme si il eut à porter le malheur d'un monde, la souffrance d'un peuple...S'ensuivit une longue dépression, après la découverte de son lys, noirci par son propre coeur, le destin avait prit pour lui un autre tournant, celui de la mort...
Après quoi il comprit que la blessure de l'amour se refermait à jamais sur lui. Il se remit alors sur pied, décidant d'affronter la haine de la vie. Mais le jeune homme n'aimait plus rien, les sentiments en lui s'étaient évaporés, hormis sa passion incontestée pour les plantes, et il commença a vaquer à l'occupation d'une harpe en bois d'ébène, qu'il avait récemment acquéri.
Un beau matin d'été, le jeune homme se décida à entreprendre des recherches sur son passé, sa période qui avait rempli sa vie AVANT ses 9 ans. Il espérait y trouver la réponse de ses meurtres, devenus innombrables, sans qu'il se souvienne qu'il en ai commis un seul.
Il fit retourné le château entier, et arriva enfin à la chambre de son père. A l'instant où il franchit le palier, il sut que c'était lui qui l'avait tué.
Naëssé avait désormais plus peur de lui-même, il avait pris de l'assurance et assumait parfaitement sa transformation, ainsi que sa double personnalité. La culpabilité l'aurait depuis longtemps détruit sinon, et il se persuada qu'il n'était pas responsable de ses actes. La blessure de la mort de Sélénia avait commencer à cicatriser, à forte dose de drogue et d'oubli...
Soudain, une porte s'ouvrit, après une pression sur une pierre. Un sentiment de curiosité suprême le traversa, le suspens et l'envie de savoir lui fendait l'âme. Il attrappa une torche et entreprit le petit passage... Qui donnait lieu à une bibliothèque.
Mais ce ne fut pas les étalages de livres anciens qui d'abord le surprirent, car il fut attiré par une tout autre chose...
Une sorte de grimmoire, éclairé par lui même illuminait le coeur de la pièce. Il était ouvert, mais l'on pouvait y apercevoir la reliure dorée et la couverture de cuir rouge usée...
Un frisson parcourut son coeur dès qu'il effleura les pages. Doucement il le ferma pour apprendre la titre de l'ouvrage.
La stupéfaction atteint alors son comble, à un tel point qu'il lacha le livre au sol. Il lui fallut l'espace de quelque seconde pour se reprendre et le ramasser, avant de lire à nouveau le titre, pour de tourner la première page...
Enfin, il avait trouvé ce qu'il cherchait, le secret de son enfance...



Il fallut longtemps à Naëssé pour lire l'intégralité des mémoires. Mais à la fin, bien que la honte de lui-même et la peine lui transperçaient le coeur, il découvrit enfin le sens de sa vie. Sa place n'était pas ici, il devait s'en éloigné, parcourir les secrets par-delà son monde, comprendre son don pour les plantes, changer complètement de direction, et, surtout, abandonner à jamais son passé, le rayer de sa pensée, l'enfoncer dans les ténèbres de l'oubli.
Très vite, une nuit où la lune éclairait fort de ses rayons pour montrer le chemin, il partit, lui et l'arme qu'il avait fait des restes de son lys...
( cf : arme )

EXTRAIT NOUVEAU JOURNAL DE NAESSE, KYOTO, JAPON

17ans, quelque jours...

18 février
C'est ici, dans la magnifique baie de Kyoto que j'ai décidé d'achever ma quête du bonheur et d'un vie meilleure. La route fut longue, mais ce qui fut le plus dur, ce sont les changements technologiques, les choses que je n'avaient jusqu'alors jamais vu mais qu'il a fallu que j'apprenne à apprivoiser. Ceci est mon nouveau journal, car les changements extérieurs ont aussi amené des changements intérieurs à mon Esprit, l'homme que je devient a grandi, il n'a désormais plus rien à voir avec l'enfant que j'étais....
Tout ça est loin maintenant, en quelque mois, j'ai appris à vivre cette vie, bien que la plupart de ses secrets m'échappent encore. Malheureusement, je trouve qu'ici tout manque de verdure, er heureusement que je t'ai, toi, lys de mon coeur, dernier vestige de mon passé.
Dans le journal, j'ai entendu parler d'une école permettant d'apprendre à contrôler les éléments, je pense m'y rendre, car ici je n'ai pas de toit et je dors dehors, en ces temps, il y est plus dur de subsister...
Je pars donc immédiatement à la recherche de cette académie, où je pourrai enfin achever en sécurité ma route...
Merci.

Cette fois-ci, c'est presque terminé, ceci est un bonus sur son enfance, sans spéciale importance mais en complétation (Non mais j'y crois pas.... complément ?) de l'histoire.

MEMOIRE D'ADELEÏLA, ENFANCE DE NAËSSE

Extrait :

Ton amour pour moi s'est-il donc bien entièrement évaporé en ta croyance et dévotion au Malin ?
Trop de fois j'ai dut te faire exorciser, jamais IL ne t'a lacher, t'emprisonner dans la souffrance d'une entière dévotion à son âme, du moins en prenant en compte qu'il en ai une...
Jamais je n'oublierai l'odeur immonde de la mort, dans le fin fond de ces cachots à l'intérieur duquel je fut obliger de te sentir pourrir de l'intérieur.
Le parfum du sang imprégnait chaque recoin de cette cellule de 8 mètres carrés, dans laquelle je n'avais absolument pas accès, car le maléfice et la présente de Satan accablaient ce lieu de damnation.
Ton Esprit était condamné, pourtant je refusais toujours de te voir mourrir, l'Amour de toute une vie ne s'en allant pas sous peine d'un silence. Les rituels et incations dans lesquels tu te plongeait entière m'accaparaient de tristesse. Je ne voyais donc pas qu'IL t'avait complètement posséder ? Tu étais totalement dénuée de bon sens, tes yeux sortaient de leurs orbites, ta peau avait pris la morne couleur de la cendre grise. J'avais peur....
Et puis, un jour, tu as mis naissance à un garçon, un bébé. j'ai pensais que cela aurait put te sauver. Je m'étais trompé et t'avais laissé l'élevé, toujours emprisonnée dans tes noires croyances et l'étroitesse d'un esprit devenu faible et facilement dominable.
Aussi je t'abandonna, ne te rendant plus visite, et l'envie m'en rongeant, quitta à contrecoeur le manoir, culpabilisant de te laisser l'enfant, notre enfant, mon fils... Je n'avais pas le choix, car, pour moi, l'Enfer l'avait lui aussi embobiné.
Naëssé grandit en companie de cette servante du Mal, n'ayant jamais vu le jour. Elle l'abreuvait de sang humain, son sang la plupart du temps et le nourrissait des rats crasseux qui hantaient la nuit sa prison.
Mais le pire, c'était les rituels de sang, les incantations et autres appels d'Esprits, sans compter les forces occultes...
Le gamin devint fou, et emporté par un élan de haine et de rage, entreprit le meutre, alors qu'il était agé de 8 ans de sa folle mère.
Chaque parcelle de sa peau fut soigneusement découpé, chaque organe encore suintant de sang jonchait, éparpillé au sol de la cellule n°1257.
Un premier sourire se dessina au coin des lèvres de ce démon de Lucifer.
Puis, plus rien, il s'évanouit, une goutte de sang coulant au coin de sa bouche, une cicatrice d'un noir d'encre s'étant inscrite sur sa joue. Le symbole du Mal...
Un jour d'été, le soleil se levant aux Aurores, je découvrit à ma plus grande horreur le macabée, ainsi que le massacre, puis plus loin, le meurtrier, allongé par terre, un sourire interprétant le sadicisme toujours pendu au lèvres. Je ne décrirai la façon de sa mort, comment je l'ai retrouvé, tant ça me fut alors insuportable. Comment est-ce qu'un gamin de 8 ans pouvait-il avoir commis pareil outrage à la vie ?
Mais cette fois-ci, je décida de ne plus laisser passer ma chance de père, je pris ce monstre dans mes bras, une larme coulant sur ma joue, et entreprit de l'emmener hors du royaume.
Pendant un an, il subit un lavage de cerveau, lui faisant oublier l'atrocité de son passé, puis je le rammena au manoir, et m'en alla, laissant derrière moi les meilleurs enseignants pour son apprentissage, et espérait que jamais plus il ne recommencerai...
Je l'aime tout autant que je t'ai aimé, et je le protégerai, en souvenir de ce que je n'ai su faire pour toi....

FIN