† Renaissance †

Invité

http://spirit-magic.heavenforum.org/Exterieur-c3/Plages-f18/Derniere-chronique-de-Chika-baka-t1574.htm

*La vie d'un homme est si courte et sans valeur. La mienne n'a même pas valu 20 ans. Le destin est-il si sombre pour chaque être vivant, si l'on put appeler le mien une destinée... ? Ce qui naît dans les ténèbres s'y retrouve certainement un jour ou l'autre. Ce noir qui rongea peu à peu mon enfance m'est devenu le noir qui dévore lentement mon présent. Mon avenir est déjà condamné à être contaminé par la noirceur de la vie.

Pourquoi tant de paroles aussi futiles ? Je n'en sais rien, c'est certainement à cause de ce pouvoir que je maudis à présent. Je ne l'ai pas souhaité, et il a débarqué dans ma vie afin de me ruiner le futur que je bâtissais seul de ma propre âme. Est-ce l'erreur de m'être éloigné des autres qui me fait autant souffrir ? Je me suis pourtant rapprocher d'eux en arrivant ici. Cet endroit où mes semblables sont réunis, où je peux m'exprimer comme eux, où je peux vivre comme eux, est-ce un lieu d'un retrait encore plus lointain ? En tout cas, je pensais pouvoir apprendre à m'intégrer dans le monde des humains, mais apparemment, je reste un monstre à leurs yeux....

'L'homme est né pour mourir...'

Je suis né dans ce seul destin. Ce jour où mon âme errera dans les profondeurs de la terre arrivera, que ce soit demain, dans une semaine, dans un an, dans 50 ans, ou bien encore dans l'instant, je mourrai sans doute. Mais la paix m'attend-elle derrière cette porte qu’est la mort ? Lorsque le glas de ma fin retentira, ma vie prendra enfin un sens. Ce cycle de la vie se répète sans cesse et m’atteint enfin. Oui, dès cet instant je vis pour la dernière fois. Mon corps n’est déjà plus envie. Qu’attendre encore ? Je ne ressens plus rien avec cette enveloppe charnelle. Mon esprit est encore là, et la flamme de mon âme l’accompagne jusqu’à sa fin. Ma flamme s’éteint lentement, mais langoureusement. Ainsi, je n’ai eu une vie heureuse comme le prouve mon âme…

J’en arrive enfin. Mon âme se consume finalement, et emporte doucement mon esprit… Je ne me souviens plus de ma vie à présent. Tout est si flou ! Je ne comprends d’ailleurs même plus ma pensée… ! Je ne me la rappelle même plus ! Qu’ai-je voulu dire ? Qu’ai-je voulu penser ? Que suis-je ? Qui suis-je ? Quel est ce froid qui me dévore la tête ?

J’ai mal à la poitrine… Je souffre atrocement… Que se passe-t-il ? Je n’ai pourtant rien fait de mal ! Ne puis-je vivre une vie sans douleur ? Qu’attend-on donc de moi ? Mais qui sont ces gens qui sont autour de moi ? Sont-ce là mes ancêtres ? Sont-ils venus me chercher ? Mais tout d’abord, ai-je une famille, moi ? Suis-je humain moi ? Suis-je envie ?

Mes yeux… ils sont à peine ouverts et je peux apercevoir un blanc au-dessus de moi… Il n’y a plus personne autour de moi… Je suis peut-être réellement mort après tout, je ne suis même pas sûr que je respire là… Mais pourtant, je peux à présent sentir avec mon nez une odeur étrange… J’entends des bruits lointains, mais d’où viennent-ils… ? J’ai chaud… J’ai même trop chaud…*

Dans ses draps blancs, il tourna lentement sa tête vers sa droite. Sa vue trouble ne le laissait rien voir de distinct… C’est alors que poussée par la nécessité, il s’assit dans son lit. Des infirmières débarquèrent et l’incitèrent à rester allonger. Il n’écoutait rien : il pensait. Ne comprenant plus rien, il ouvrit lentement sa bouche, et se risqua à une question.

« Qui… êtes-vous ? »

Tout simplement, eurent-elles répondu leur profession. Mais il n’était pas du tout convaincu. En réalité, cette question l’effrayait. Il cherchait aussi profondément dans sa mémoire, mais rien : le noir était là, partout. Il finit par murmurer…

« … et moi ? Qui… suis-je… ? »

Sans recevoir d’information, il tomba dans un nouveau coma. Le choc de savoir qu’il existait sans vraiment être une personne l’effrayait. Il préférait se plonger dans les ténèbres de son âme…

Quelques jours passèrent… Ce fut comparable à l’éternité, mais on trouva finalement l’identité de l’amnésique.

« Chi… kara ? »

Ce nom résonnait mal dans sa tête… Que pouvait-il en dire ? Ce nom inconnu, d’où vient-il ? Etait-ce le sien ?
Sans rien ajouter, il demeura assis. Les yeux vides, il observait ce qui se passait au-dehors de sa fenêtre. Il y avait tant de gens en bas… Il aurait bien voulu descendre les questionner sur son passé, mais qu’en sauraient-ils réellement ? Il est seul… La preuve était évidente : on était pas venu le voir depuis qu’il a été hospitalisé…

« Vous avez… prévenu… mon… lycée ? Qu-est-ce donc ? Un lieu de travail ? Travaillais-je ? Non ? J’étudiais donc… Comment ? Allons-nous venir me chercher ? Ah… »

Il ne savait pas du tout ce qui allait se passer. Il ne connaît certainement pas la personne, ou les individus qui viendraient le chercher…

*Depuis quelques jours, je me sens plus en forme. Je pourrai donc quitter cette hôpital bientôt… Mais durant ce temps, une phrase m’est souvent revenue… Je ne sais ce qu’elle signifie, du moins pour moi…*

Entrouvrant légèrement la bouche, le regard encore dans la brume, il annonça machinalement, sans hésitation :

« … Mourir, et renaître… »

[j'ai pas m'en empêcher, j'ai posté le texte de l'autre... ça sera vraiment le dernier post de chika baka avant que la relève ne se prenne ^^ voilà !]

Invité

Ren était enfin arrivé a l'hopital, il avait appris que son ami avait subis un grave accident...Il était venu dès qu'il avait su, laissant en plan ce qu'il avait prévu de faire c'est a dire, absolument rien....
Chikara était un bon ami a Ren, leur toute première rencontre c'était effectué en salle de perm, il était débordant d'énrgie et ne pouvait pas s'empecher de se faire remarquer, Ren avait d'ailleur failli se battre avec lui a cause d'une histoire de peinture...Les jours sont passé bien vite et lors d'une journé au parc qui avait bien débuté, par une réaction en chaine de mauvaise surprise, chiki avait débarque voulant proteger son professeur et avait foudroyé la fille de son premier rencard...Après ça il c'était battu et tout ça termina donc a l'hopital...
Ren soupirait dans le couloir...

* Bon sang comment je vais le retrouver ? *

Ren se donna une bonne claque pour se motiver un peu, il entra dans la chambre de chiki que lui avait indiqué l'accueuil. A l'interieur de la chambre la fenetre était grande ouverte laissant passer la lumière du soleil. le vent faisait onduler les rideaux. Son ami était la assis sur son lit , le regard perdu dans le vide...Ren s'avança près de lui et se posa sur une chaise...

- Alors toi ? Comment tu te sent ? Tu ma fait une sacrée peur tu sais... Aku, Ery et les autre sont passé ou je suis le premier ?....

[Bon voila c'est un peu cour, mais que le nouveau chiki entre en action a présent ^^ !]

Invité

Le temps était si long… Mais pour une personne qui ne bouge jamais de lieu, le temps était-il une notion nécessaire ? Lui, il suivait cette chose accrochée au mur blanc depuis quelques temps, et se demandait encore ce que cela représentait. Cette chose qui est un disque, dans lequel des dessins sont inscrits, possédait deux aiguilles. L’une plus longue que l’autre semblait faire la course avec sa partenaire… Même cela prenait peut-être un sens dans la vie, pour Chikara, ceci n’était qu’un objet bruyant.

Le temps dehors ne cessait de changer. Tantôt le ciel était aussi clair que les murs de sa chambre, tantôt il devenait aussi noir que l’âme du jeune garçon. Mais comment faisait-il donc pour passer le temps sans s’ennuyer ? Non, il ne dormait pas, et tout au contraire, il restait éveillé jour et nuit, sans même ressentir une once de fatigue, comme si son sommeil se trouvait dans ces ténèbres profonds de son esprit.

On lui eut appris quelques temps auparavant qu’il ait perdu la mémoire, qu’il ne se souvenait pas de sa « première vie ». Que pouvait-il en penser ? Avoir tout oublié sans avoir un soupçon d’un quelconque souvenir ne devait pas le paniquer. Il semblait même qu’il venait de naître. Oui, il était déjà mort, et il venait juste de démarrer une seconde vie.

Mais que penser de cela ?
Il allait vivre des nouvelles expériences maintenant, et ne devrait plus avoir de liens avec son passé, mais qu’en penser franchement ? Si être mort une fois signifie que plus rien ne doit nous rappeler notre précédente vie, comment réagir face à ces expériences nouvelles de la vie ? Et s’il se rappelait de ses actes passées ? Et s’il avait été une personne maléfique ? S’il était banni d’un lieu à présent ? S’il avait commis de graves péchés au point de mériter la perte de la mémoire ?
Si ce passé le rattrapait finalement, il ne pourrait pas l’assumer…
Mais que penser de cela ?
Il avait vraiment tout oublié, tout. Il ne sait même pas si ce qu’il pense sont réellement des pensées. Qu’est-ce donc ces choses qui défilent dans sa tête ? Ces choses qui forment une idée qui l’interroge sur lui-même. Son esprit était totalement vide. Dans sa tête, c’était un vide qu’il retrouvait en fermant les yeux. Même pas une image ne lui venait à l’esprit.
Mais que penser de cela ?
Il se rendait compte qu’il pouvait encore comprendre les mots. Oui, il pouvait parler, écouter, et comprendre. Cela n’est-il pas étrange pour un nouveau-né ? Avoir la faculté de la parole et la conscience de la vie, n’est-ce pas là le lien entre lui et son passé ?

Ainsi donc, il n’était pas amnésique entièrement… Si ce n’était que cela qui l’embêtait ! Or, une nouvelle chose vint bousculer le cours de ses journées tranquilles qu’il passait assis dans son lit, à observer le ciel.

Une personne brisa le silence. Chikara ne savait vraiment pas ce que cela devait réellement lui faire, mais il sentait quelque chose dans sa tête. Puis, en tournant lentement ses yeux vers le nouvel arrivant, il eut dans au niveau de son cerveau une intense réaction. Quoi que cela put être, il restait de marbre, tel une statue. Il regardait le jeune homme avec un air vide et se demandait qu’il était.

Ses paroles furent assez directes et familières, il ne parlait pas comme les hommes en vêtements blancs qui venaient le voir régulièrement. Ainsi donc, ils se connaissaient peut-être… Mais une tension naquit dans son corps, provoquant une soudaine respiration haletante. Il ne connaissait pas ce garçon du tout en fait, loin de là même, c’était la première fois qu’il le rencontrait ! Mais comment le lui annoncer ? Et surtout, comment lui parler ? Quels mots étaient utilisés à ces moments-ci ?

"Qui… es-tu ? Ery ? Aku ? Qui sont ces... personnes… ?"

L’hésitation se faisait bien distincte dans sa voix, et il commençait à douter de lui-même…